FFF et LFP recherchent un compromis avec l'AS Monaco
Par la voix de son vice-président Jean-Louis Campora, l'AS Monaco avait contesté l'obligation faite aux clubs français d'avoir leur siège en France à partir de 2014, annonçant vouloir "faire feu de tout bois" contre cette mesure. Visiblement, le dirigeant monégasque a été entendu. Alors que son club bénéficie d'un régime fiscal avantageux grâce à son siège en Principauté, la FFF et la LFP ont annoncé vouloir "rencontrer les dirigeants de l'AS Monaco pour discuter de la mise en place de moyens appropriés à la sauvegarde des intérêts du football français (...). La situation particulière de l'AS Monaco crée un problème d'équité qui s'est accentué avec le contexte économique et fiscal français", ont expliqué les deux instances dirigeantes.
Les clubs approuvent la position de la FFF et de la LFP
Une fois que "les parties seront parvenues à définir des mesures satisfaisantes pour l'ensemble des intérêts en présence", FFF et LFP "se rapprocheront du Ministère des Sports" qui "a déjà été saisi de cette affaire, pour permettre que ces mesures s'inscrivent dans un cadre légal adapté." Dans un autre communiqué, la LFP et les clubs professionnels disent "approuver cette position qui reconnaît pleinement le problème d'équité sportive et de compatibilité avec la législation française posé par la situation particulière de l'AS Monaco". Ils se disent également "confiants dans l'issue des discussions qui seront menées par le Président de la FFF et le Président de la LFP avec le club de Monaco".
Campora menace
"Le propriétaire (le millionnaire russe Dmitry Rybolovlev, ndlr) a un projet pour le club et le foot français, mais si demain on ne veut plus de Monaco, les choses s'arrêtent", avait menacé Campora sur les ondes de RMC mardi. Leader de Ligue 2, le club de la Principauté est en passe de revenir en Ligue 1. Reste à savoir s'il pourra rester sur le Rocher.
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