Lens et Lorient en favoris pour la montée
S'il est toujours difficile, voire impossible, de deviner qui montera à l'issue d'une saison de Ligue 2 qui n'a pas encore débuté, deux noms semblent se dégager à l'aube du championnat qui débute ce vendredi. Même si cette compétition brille par son incertitude, Lens et Lorient apparaissent les mieux armés pour espérer prendre l'ascenseur pour l'élite.
La montée ou rien: voilà l'objectif annoncé du Racing Club de Lens, qui débute samedi au Mans une saison de Ligue 2 essentielle pour son avenir. "On va devoir se mettre une pression plus importante que celle exercée par le président, le club, les supporters, etc...", a résumé le coach Philippe Montanier. Privé d'accession par Dijon lors des barrages il y a deux mois, le club artésien avait dit adieu à son rêve de la plus cruelle des manières. Alors que le score de 1-1 au match retour l'envoyait provisoirement en prolongation, deux erreurs de son gardien remplaçant Jérémy Vachoux ont été fatales.
Un risque calculé
Pour éviter de revivre l'angoisse des barrages, les Sang et Or veulent cette fois prendre l'une des deux premières places, qui offrent une montée directe. Ils ont donc recruté en conséquence au mercato, sécurisant l'arrivée rapide de huit joueurs. Malgré des difficultés économiques, qui ont conduit à un plan de suppression de postes et à une baisse du budget de 41 à 35 millions d'euros, la masse salariale a grimpé de 7 à 8 millions d'euros. Le risque, calculé, vise à mettre toutes les chances de son côté pour retrouver une Ligue 1 si longtemps fréquentée. C'est en effet dans un an qu'entrera en vigueur le nouveau contrat des droits télé, garantissant une manne financière conséquente aux clubs qui seront dans l'élite.
Derrière les ambitieux Lensois, Lorient avance également à découvert. Après deux "saisons Landreau" ponctuées par une 7e place en 2017-2018 et une 6e en 2018-2019, le FC Lorient a choisi Christophe Pélissier pour insuffler un vent nouveau du côté des Merlus qui ont échoué à deux reprises à retrouver la Ligue 1. Doté d'un budget de 25 millions d'euros, le FCL repart donc à la reconquête de la Ligue 1 avec un technicien qui ne se sentait plus désiré à Amiens, qu'il avait pourtant hissé de National en Ligue 1, puis maintenu deux fois parmi l'élite en quatre saisons.
Le pari des nouveaux entraîneurs
Côté effectif, les grandes manœuvres ont commencé. La première recrue de l'ère Pélissier -Umut Bozok, meilleur buteur de National et de Ligue 2 avant de se retrouver en échec en Ligue 1- symbolise sa volonté de s'entourer de joueurs revanchards. Le FC Lorient débute son championnat de Ligue 2 lundi par la réception du Paris FC et se déplacera ensuite à Caen.
Caen, justement, fait parti de ces outsiders dont il faudra se méfier. Le Stade Malherbe a décidé de faire confiance à Rui Almeida, 3e l'an passé avec Troyes, pour reconstruire l'avenir des Normands. Dans le même ordre d'idée, Guingamp, Troyes ou Auxerre qui ont tous tenté la carte d'un nouvel entraîneur principal avec respectivement Patrice lair, Laurent Battles et Jean-Marc Furlan à leur tête, peuvent nourrir de grandes ambitions. Enfin, pour les promus Rodez, Chambly et Le Mans, l'objectif sera avant tout le maintien car, à n'en pas douter, les places seront chères.
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