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Ligue 2 (4e journée) - Lens-Brest : menacé, Alain Casanova n'y pense pas

"J'essaie de rester le plus hermétique possible": Alain Casanova, l'entraîneur de Lens (L2) sur la sellette après les trois défaites en trois matches de son équipe, sait qu'il n'a pas le droit à l'erreur samedi face à Brest (15h00) pour rattraper, un peu, ce départ catastrophique.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

Déjà neuf points de retard sur Le Havre et Reims avant la 4e journée: les Sang et Or, qui ont manqué de peu la montée en L1 en mai dernier et ambitionnent d'y parvenir cette saison, sont déjà au pied du mur, alors que la colère gronde du côté des supporters. Des "Casa démission" ont fusé de la tribune visiteurs samedi dernier à Sochaux après la défaite du RCL à Bonal (3-2). Et les fans n'ont pas non plus digéré cette montée manquée, au printemps dernier, dont ils rendent le technicien artésien responsable. "Je ne fonctionne pas à la vindicte populaire, les actionnaires non plus, a souligné le président lensois Gervais Martel auprès de La Voix du Nord. Trois défaites pour démarrer, je n'avais jamais connu ça. Mais s'il suffisait de virer une personne ce serait trop facile. C'est un truc collectif".

Casanova "se sent totalement soutenu"

Pour autant, Casanova, qui "se sent totalement soutenu" par les dirigeants, sait que tout autre résultat qu'une victoire à Bollaert contre le Stade brestois, lui aussi auteur d'un mauvais début de saison (un nul, deux défaites), pourrait lui être fatal. "J'ai toujours la même ligne de conduite. Je pense avant tout au jeu donc j'essaie de trouver les solutions pour que notre jeu soit plus performant, plaide-t-il néanmoins. Ce match est très important donc il faut être capable de bien se préparer et avoir une concentration de tous les instants sur le jeu qu'on doit pratiquer." Alors que des rumeurs de divisions dans le vestiaire circulent, le mot d'ordre officiel côté joueurs est de se serrer les coudes.

"Je ne sais pas qui a dit qu'on avait des problèmes avec le coach, on a confiance en lui à 100%, a assuré l'attaquant espagnol Cristian Lopez. Ces rumeurs sont néfastes pour l'équipe donc il faut que cela cesse. Les joueurs soutiennent le coach et s'entendent bien avec lui. Il faut tous rester unis, nous sommes dans le même bateau. Nos carrières sont en jeu. Mais je suis confiant sur le fait qu'on va inverser la tendance". Le temps presse: face à un prétendant à la montée, Lens ne peut plus se permettre de laisser des points en route sous peine de voir déjà ses rêves d'élite s'éloigner.

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