Ligue 2 à 20 clubs : "Notre club vient de subir une injustice" dénonce le député Centre Loire et supporter d'Orléans Richard Ramos
Pour vous, c’est une grosse déception de savoir qu’Orléans va descendre en National ?
Richard Ramos : "Oui, c’est forcément une déception mais c’est surtout une injustice. Le règlement permettait qu’Orléans reste en Ligue 2. Quand, en sport, nous n’avons pas fini un championnat, et que nous avons encore des chances de se maintenir, je trouve que c’est une injustice. On a eu peur des procès, peut-être demain, des gens de la Ligue 1."
Vous vous êtes investi énormément pour qu’Orléans continue en Ligue 2 ?
R.R : "Évidemment. Vous savez que j’aime l’US Orléans. Je suis amoureux du football. Je pense que ce sport est important dans une ville. C’est un vecteur social. Oui, je me suis investi. Je suis un député avec un pied sur le terrain de foot et un pied au Parlement. Je me suis mobilisé et j’ai essayé de mobiliser les instances nationales pour influer dans ce que je croyais être juste. Aujourd’hui, c’est une déception mais je continuerai coûte que coûte à défendre Orléans. Je serai toujours à leurs côtés pour les soutenir. C’est comme ça qu’il faut faire."
C’est le député qui s’est battu mais c’est le supporter qui est déçu ?
R.R : "C’est le supporter qui est déçu mais vous savez, dans les clubs, c’est dans les moments difficiles qu’il faut s’accrocher et être présent. Même si je suis déçu en tant que supporter, ça n’enlève rien. Malgré tout, je suis remotivé pour les défendre parce que notre club vient de subir une injustice. Je suis encore plus mobilisé pour que cette injustice soit réparée."
Il va aussi falloir soutenir, économiquement, Orléans car la Ligue 2 et le National, ce n’est pas la même chose…
R.R : "Oui, économiquement, ça va être certainement compliqué. Pour ma part, et je ne sais pas ce que décidera le club, il faut attaquer juridiquement. Autrement dit, il faudra réclamer l’argent qu’on aurait dû avoir et que nous n’avons pas perçu. Je trouve que cette injustice devra être réparée financièrement. C’est une catastrophe économiquement. Evidemment."
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.