Ligue 2: Metz champion, Béziers surprend Brest, pas encore en Ligue 1, Troyes continue à espérer
Avec toute son expérience, Jean-Marc Furlan devait certainement avoir un oeil sur le stade de l'Aube. D'abord, parce que l'entraîneur de Brest, à Béziers, savait que son équipe ne devait pas faire moins bien que celle de Troyes, qui recevait Nancy dans le même temps. Ensuite, parce qu'après deux passages à l'Estac, ponctués par trois montées en Ligue 1, le technicien ne peut être indifférent au sort de son ancienne équipe, qu'il a dirigée la dernière fois pendant cinq saisons, jusqu'en 2015, avant de mettre le cap vers la Bretagne. Et pour sa troisième année passée sur le banc brestois, il est à deux doigts de reprendre l'ascenseur, que Brest n'a plus emprunté depuis six saisons.
Tout semblait pourtant bien se goupiller dans l'optique de l'accession en L1. Brest s'acheminait vers un nul (0-0) pendant que Troyes ne faisait pas mieux à domicile contre Nancy (1-1). Sauf que dans le temps additionnel, tout a changé. Béziers, l'avant-dernier, a inscrit un but grâce à Abdoulaye Kanté qui ouvrait bien son pied droit (90e+1), dans le seul but de la rencontre. Et à quelques centaines de kilomètres de là, les Troyens prenaient l'avantage pour la deuxième fois de la rencontre face aux Nancéiens. Après l'ouverture du score précoce de Raveloson (5e), et l'égalisation de Marveaux sur penalty (10e), Fortuné offrait la victoire à l'Estac (90e). Un but qui permet à son équipe de grignoter trois points dans cette course à la deuxième place par rapport aux Bretons. Les deux équipes sont désormais séparées par trois points.
Et en plus, cette défaite de Brest fait l'affaire de Metz, qui s'est imposé (3-0) contre Valenciennes et a donc pu officialiser et fêter son titre de champion de Ligue 2 avec ses supporters. Avec 7 points d'avance sur les Brestois, les Lorrains sont les rois de la L2. A l'opposé, le Red Star est le bonnet d'âne du championnat. Malgré une victoire dans le match de la peur à Sochaux (2-1), grâce à un but de Lapoussin (7e) et un de Faucher dans le temps additionnel (90e+3) après que Mollo avait égalisé (84e), les Franciliens doivent se résoudre à dire adieu à la L2. Mais les Sochaliens, eux, glissent en 18e position, celle du barragiste. Pour eux, la partie n'est pas encore perdue. Mais elle se corse.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.