Ligue 2 : "Nos droits ont été respectés", se réjouit Gérard Lopez, le président des Girondins de Bordeaux
Après l'annonce de la FFF de maintenir le club en Ligue 2, Gérard Lopez était sur franceinfo.
"Nos droits ont été respectés", se réjouit ce mercredi sur franceinfo le président des Girondins de Bordeaux, Gérard Lopez, après l'annonce de la FFF de réintégrer le club en Ligue 2. À trois jours du début de la saison, le conseil exécutif de la Fédération française de football (FFF) a décidé mercredi 27 juillet 2022, de repêcher les Girondins, mettant un terme à un long feuilleton.
⚡⚽Bordeaux réintégré en Ligue 2
— franceinfo (@franceinfo) July 27, 2022
"Nos droits ont été respectés. Nous allons tout faire pour essayer de faire remonter Bordeaux là où le club doit se trouver", déclare Gérard Lopez, le président des Girondins de Bordeaux pic.twitter.com/XhE53sSSXt
Après plusieurs recours, Bordeaux, relégué sportivement en L2 puis rétrogradé administrativement en National (3e division) par la Direction nationale de contrôle et de gestion (DNCG), est donc autorisé à disputer la Ligue 2. Il pourrait recevoir dès samedi Valenciennes, pour la 1re journée. "Nos droits ont été respectés, déclare Gérard Lopez. Nous allons tout faire pour essayer de faire remonter Bordeaux là où Bordeaux doit se trouver."
franceinfo : Quelle est votre première réaction après la décision de la FFF de réintégrer votre club en Ligue 2 ?
J'ai beaucoup de pensées pour le club, les employés, les joueurs, les supporters et les partenaires. Bien sûr que c'est un soulagement. J'ai énormément de pensées aussi pour tous ceux qui ont œuvré et qui ont aidé, comme la métropole, la ville, les élus, tout l'écosystème autour du club. Il y a eu une union qui a été rendue possible d'abord par l'intérêt que peuvent porter les gens au club, par les efforts qui ont été consentis, le travail qui a été fait. [Néanmoins] L'union n'aurait pas servi à grand-chose si nous n'avions pas été dans nos droits. La chose la plus importante, c'est que nos droits ont été respectés jusqu'au bout.
La FFF a rendu sa décision seulement trois jours avant le début de la saison de Ligue 2. On imagine que ce ne sera pas facile de commencer une nouvelle saison dans ces conditions ?
Ce n'est pas évident car cela fait deux fois que l'on sauve le club de manière trop juste pour pouvoir se préparer sereinement. Cependant, le staff y croit depuis le début donc nous avons travaillé d'arrache-pied pour préparer au mieux la saison. C'est vrai que nous n'y sommes pas encore. Il va falloir faire des transferts, faire sortir des joueurs et attirer des joueurs pour pouvoir avoir l'équipe que nous voulons.
Est-ce que Bordeaux ne va pas commencer la saison un peu plus affaibli ?
Le problème qu'on a eu depuis le départ, c'est que, effectivement, quand vous mettez un club comme Bordeaux en national, automatiquement on bloque les transferts parce que tous les clubs qui pourraient être intéressés par des joueurs hésitent à faire des offres, s'attendent à ce que des joueurs, éventuellement, partent gratuitement. Nous sommes doublement lésés par ça. Ça va être un peu compliqué. Déjà, on va vendre des joueurs, ça c'est sûr, puisqu'il y a énormément d'intérêt autour des joueurs. On espère qu'on aura aussi la possibilité de travailler tranquillement sur les arrivées. Maintenant, nous allons tout faire pour vivre une saison qui soit à la hauteur des efforts qu'on vient de consentir.
Allez-vous pouvoir jouer dès samedi contre Valenciennes, à l'occasion de la première journée de Ligue 2 ?
Nous n'en sommes pas sûrs car nous savons que le club de Valenciennes aura aussi attendu de connaître cette décision. Je pense que les deux clubs vont demander un report du match. Nous verrons ce que décidera la direction de la compétition.
Si on vous parle d'une montée en Ligue 1 dès cette saison, qu'en pensez-vous ?
C'est l'objectif de tout un club. On va tout faire pour mais c'est sûr qu'on part avec un certain retard. Mais c'est clair qu'on va toujours tout faire pour essayer de faire remonter Bordeaux là où Bordeaux doit se trouver.
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