Ligue 2 : "On est sur une grosse série et on veut la continuer à Paris", prévient Brecht Dejaegere, le capitaine toulousain
Les Violets accueillent le Paris FC, samedi, pour un duel au sommet crucial en vue de la montée en Ligue 1.
Arrivé au Toulouse Football Club, juste après la descente du club en Ligue 2 à l'été 2020, Brecht Dejaegere est rapidement devenu un cadre dans un vestiaire jeune. Capitaine depuis le départ de Ruben Gabrielsen, il mène son équipe vers la remontée en Ligue 1. Un objectif qui pourrait devenir réalité dans les prochaines semaines tant le TFC domine l'antichambre du championnat français.
Le match contre le Paris FC, samedi 2 avril, pourrait donner aux Toulousains dix points d'avance sur les Franciliens à sept journées de la fin. Blessé et absent depuis janvier, le Belge devrait faire son retour pour guider, au mieux, ses coéquipiers vers la Ligue des talents.
Franceinfo: sport : le match contre Paris peut être décisif pour conforter votre avance dans votre quête de remontée. Comment l'abordez-vous ?
Brecht Dejaegere : On est sur une grosse série (sept victoires en huit matchs, ndlr) et on veut la continuer face à Paris. La Ligue 2 est un championnat difficile où tout le monde peut battre tout le monde, donc il faut être capable de faire des séries comme celle que l'on fait actuellement.
On a très bien débuté la saison, après on a eu un coup de moins bien parce qu’on arrivait plus à ouvrir le score sur coup de pied arrêté. Or, ça nous permet de jouer plus tranquille au ballon parce que les équipes restent bas contre nous et si on ouvre le score, ils sont obligés de laisser des espaces. Beaucoup de spectateurs, de supporters vont venir samedi, donc on doit tout donner pour prolonger cette série et prendre la montée le plus vite possible.
Franceinfo: sport : comment avez-vous appréhendé cette saison après l'échec en barrages face au FC Nantes l'an dernier ?
Au début, il y avait quelques doutes au sein du groupe parce que beaucoup de joueurs importants (Gabrielsen, Machado, Adli, Antiste, entre autres, ndlr) sont partis et on ne sait jamais comment ça va se passer. Mais dès qu’on a vu l’équipe au complet, on a trouvé que c’étaient des bons joueurs et des bons mecs.
Il y a beaucoup de nationalités différentes, ça a créé une dynamique dans le vestiaire. Le groupe est très jeune et ils apprennent quelque chose de chaque culture. Il faut avoir toujours un équilibre pour les besoins de l’équipe et ici, ça marche bien, il y a une bonne interaction entre chaque joueur.
L'arrivée d'un nouvel entraîneur, Philippe Montanier qui a remplacé Patrice Garande à l'inter-saison, a-t-elle changé votre manière de jouer ?
On est plus tranquilles en possession de balle que l’an dernier. La grande différence, c’est que le coach veut que l’on relance de derrière alors que l’année passée, on préférait ne pas prendre de risques et jouer long pour disputer les deuxièmes ballons. Cette année, on a plus de joueurs pour repartir de derrière.
L'autre grande différence, c'est la saison incroyable de Branco (van den Boomen, auteur de 12 buts et 17 passes décisives, ndlr). C’est une arme sur coup de pied arrêté. Si le match est fermé, il peut s’ouvrir sur un coup franc, un corner, un penalty et après les équipes doivent venir et on a les armes pour jouer les contres avec Nathan Ngoumou ou Rafael Ratao qui sont rapides. Au milieu, on a la qualité technique pour bien les lancer dans la profondeur.
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