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Ligue 2 : Toulouse ralentit, quatre équipes toujours à la lutte pour la deuxième place, Nancy au bord du gouffre... Ce qu'il faut retenir de la 34e journée

Les dix matchs de la soirée, mardi, comptant pour la 34e journée de Ligue 2 ont rebattu quelques cartes dans la course à la montée et au maintien.

Article rédigé par franceinfo: sport - Maël Russeau
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 6min
Le Sochalien Tony Mauricio dans un duel aérien avec le Toulousain Denis Genreau lors du choc de la 34e journée de Ligue 2, le 19 avril 2022.  (SEBASTIEN BOZON / AFP)

A cinq journées de la fin, les vingt équipes de Ligue 2 avaient rendez-vous mardi 19 avril à 20h pour la 34e journée. La lutte est acharnée aux deux extrêmités du tableau pour la montée comme pour le maintien. Toulouse, impressionnant cette saison, a calé à Sochaux (1-1) pendant que ses poursuivants et prétédants à la montée ont tous assuré.

Au fond du classement, de nombreuses défaites permettent à Grenoble, victorieux de prendre une bouffée d'air. Nancy peut encore y croire mathématiquement. Mais lui faudra s'imposer sur les quatre derniers matchs, alors qu'ils ne se sont imposés que cinq fois cette saison, et espérer que, pour au moins deux équipes devant, tout s'écroule.

La course au titre et à la montée

Toulouse accroché mais toujours large leader

Léger coup d'arrêt pour le TFC après quinze points pris sur quinze possibles lors des cinq dernières rencontres. Les Violets ont été accrochés (1-1) par Sochaux qui lutte pour la montée. La faute à un but encaissé d'entrée de jeu après un contre favorable pour Rassoul Ndiaye (6e). Comme souvent, la solution est venue d'un coup de pied arrêté de Branco van den Boomen qui a amené le danger dans la surface sochalienne. S'en est suivi un long cafouillage avant qu'Anthony Rouault ne vienne ramener les deux équipes à égalité (50e).

Un léger contre-temps pour Toulouse dans sa quête de la montée le plus rapidement possible, puis du titre. Les joueurs de Philippe Montanier possèdent encore six points d'avance sur l'AC Ajaccio, mais surtout neuf sur Auxerre, premier barragiste. Les Violets pourraient mathématiquement assurer leur montée dès la prochaine journée s'ils font mieux que le Paris FC et Auxerre.

Ajaccio toujours en pole position pour monter directement

Grâce à une victoire logique face à Dunkerque (2-1), les Ajacciens conservent leur deuxième place derrière les intouchables toulousains. Un succès rapidement dessiné avec deux buts rapides de Gaëtan Courtet (3e) et Vincent Marchetti (17e). Une cinquième victoire consécutive en championnat pour les joueurs d'Olivier Pantaloni qui réalisent une fin de saison en boulet de canon pour tenter de remonter en Ligue 1.

Mais les succès d'Auxerre face à Dijon (2-1) et de Paris face à Caen (1-0) ne permettent pas aux Corses de prendre le large dans la course à la deuxième place, synonyme de montée directe. Ajaccio possède trois points d'avance sur les Bourguignons et quatre sur les Franciliens dans une fin de saison qui s'annonce mouvementée. Les trois équipes sont d'ailleurs assurées de disputer les barrages si elles ne montent pas directement. 

Sochaux, dernier prétendant à la montée a concédé des points face à Toulouse après quatre victoires de rang. Les Doubistes pointent désormais à six points de la place de dauphin, mais seulement trois de la dernière marche du podium. La victoire du Havre à Amiens (2-0) ne permet pas aux joueurs d'Omar Daf de s'assurer mathématiquement une place en barrages. 

La lutte pour le maintien

Nancy sur un fil très mince, Rodez respire

L'égalisation de Yeni N'Gbakoto (60e) face à Rodez (1-1) maintient le maigre espoir de Nancy de rester en Ligue 2 l'an prochain. A dix points de Quevilly-Rouen, barragiste et de Rodez, premier non-relégable, alors qu'il en reste douze à attribuer, l'objectif sauvetage sonne comme une mission impossible pour les Lorrains qui se dirigent tout droit vers le National. 

Leur saison galère marquée par une inefficacité offensive et à la pire défense de Ligue 2 en sont les causes principales. Ajoutez à ça une dizaine de cartons rouges et vous obtiendrez la recette d'un bon dernier. S'ils ne s'imposent pas vendredi face à Quevilly-Rouen, la descente des Nancéens sera officialisée.

Dunkerque toujours virtuellement en National

Défaits à Ajaccio (2-1), les Nordistes restent sur six défaites consécutives. S'ils n'inversent pas la tendance, ils retrouveront le National, deux ans après l'avoir quitté. Le nul de Rodez éloigne les Dunkerquois des barrages de relégation face au troisième de l'échelon inférieur. Les joueurs de Romain Revelli pointent désormais à quatre unités de Quevilly-Rouen (18e) et de Rodez (17e, premier non-relégable). L'ultime match de la saison face aux Normands pourrait être décisif, à condition que Dunkerque se rapproche de leurs futurs adversaires.

Quevilly, Valenciennes et Rodez à la bagarre, Grenoble respire

En bas du classement, chaque point est précieux et les trois unités glanées par Grenoble à domicile face à Valenciennes (3-0) ressemblent à un important trésor de guerre. Désormais, à cinq points de la zone rouge, les pensionnaires du stade des Alpes devraient s'en sortir à moins d'une catastrophe. Au contraire, leurs adversaires du soir, qui n'ont que deux points d'avance sur cette effrayante zone "de la peur" font la mauvaise opération du soir. D'autant plus que les Valenciennois affronteront Ajaccio, Paris et Sochaux dans le sprint final. 

Des oppositions qui pourraient profiter à Rodez et Quevilly-Rouen pour sortir la tête de l'eau et venir couler les joueurs de Christophe Delmotte. Les Ruthénois ont, d'ailleurs, profité de leur match nul pour prendre la place de premier non-relégable aux Normands, défaits à domicile par Nîmes (1-0). Mais Quevilly-Rouen affrontera Nancy, lanterne rouge, samedi pour essayer de revenir de Lorraine avec trois points précieux. Rien n'est fait en bas de tableau et les cinq collectifs risquent de retenir leur respiration jusqu'à la fin de saison.

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