Nantes a peur du vide
En écoutant sa radio vendredi, Philippe Anziani a dû respirer un bon coup. Avec les défaites de Metz, Vannes et Nîmes lors de cette 29e journée, Nantes a l'occasion de s'éviter une fin de championnat pénible et stressante. A condition de battre Boulogne. "Ce match est important. Il en restera neuf derrière. Avec les résultats d'hier, si on a le bonheur de le gagner, on creusera l'écart, confirme l'entraîneur nantais Philippe Anziani. Huit points, c'est important. On sait tout ça. On sait ce qu'on doit faire. On doit gagner le match. Et pour cela, il faut mettre les ingrédients pour y arriver."
Une victoire en huit matches avait précipité le club dans une zone de turbulence. Heureusement, le succès obtenu sur Ajaccio (2-0), le 11 mars dernier a redonné espoir aux Jaunes. Plus par la manière que par les 3 pts obtenus. Elle doit servir de référence. "Il faut qu'on continue à avoir le même état d'esprit que nous avons eu face à Ajaccio et face à Tours, même si nous l'avons perdu, ajoute Anziani, lui aussi incertain sur son avenir. Il faut garder ces valeurs de collectif et de faire les mêmes efforts, sinon plus, pour réussir à battre cette équipe de Boulogne."
Depuis l'arrivée de Michel Estevan, Boulogne a lui retrouvé ses vertus et son efficacité à l'image de son buteur Grégory Thil. Les Rouge et Noir font à nouveau peur. L'entame de match sera cruciale lundi soir côté nantais. "Le souci, c'est de ne pas être crispé, de prendre le match comme il le faut, d'avoir confiance en soi et que le public nous aide, attend le coach du FCN. C'est à nous de mettre les ingrédients de vertus et les comportements qu'il faut, mais on a besoin de tout le monde et surtout du public." Message entendu ?
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