Nantes rate le coche
Jean-Marc Furlan n'a pas dû reconnaître son ancienne équipe tant les Canaris avaient des ailes lundi. De belles combinaisons, de la percussion, du talent, tout ce qui manquait ou presque aux Jaunes sous l'ère de l'actuel entraîneur troyen (ndlr : Furlan a entraîné Nantes de décembre 2009 à février 2010). Après un passage peu remarqué sur les bords de l'Erdre, il s'est fait remarqué en empêchant Nantes de frapper un grand coup. A l'aise en contre, l'Estac a remporté la mise sur un penalty généreux, après un léger blocage sur Faussurier, et transformé par Marcos (0-1, 61e). Sans victoire depuis le 1er octobre en championnat, Troyes a défendu ses trois points bec et ongles malgré les assauts répétés des Canaris. "C'est une fierté de gagner ici, expliquait le gardien troyen Olivier Blondel après le match. Ca faisait longtemps qu'on n'avait pas gagné. On s'est serré les coudes et on a réussi. Après la pause, Nantes n'a pas redémarré comme en première mi-temps. On a pu marquer."
Avec 20 tirs mais aucun but, il a manqué la finition aux Nantais. Mais c'est surtout en première mi-temps qu'ils ont raté le coche en butant plusieurs fois sur un excellent Blondel. Darbion (10e) puis Rodelin (23e) ont ainsi cru à l'ouverture du score mais le portier aubois était à la parade. "on s'est précipité en 2e période, a reconnu le défenseur Matheus Vivian. Le but nous fait mal. C'est l'efficacité qui nous a fait défaut ce soir. A chaque fois qu'on est en difficulté, on s'en est sorti mais quand on est bien, on n'arrive pas à confirmer." Il le faudra pourtant si Nantes veut remonter en Ligue 1.
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