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L'OM élimine l'Inter en Ligue des Champions : Brandao ce héros

Les Marseillais ont battu l'Inter de Milan aux buts marqués à l'extérieur (1-0, 1-2). 

Article rédigé par Pierre Godon
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
L'attaquant de l'Olympique de Marseille Brandao, buteur contre l'Inter Milan en 8e de finale retour de la Ligue des Champions, le 13 mars 2012.  (DANIEL DAL ZENNARO / MAXPPP)

L'OM se qualifie pour la première fois depuis 1993 en quarts de finale de la Ligue des Champions. Pour cela, il a fallu venir à bout de l'Inter de Milan dans un drôle de match à l'issue totalement décousue (1-0, 1-2, Marseille qualifié au bénéfice du but à l'extérieur). On résume ce match façon j'aime/j'aime pas. 

On a aimé
- les cinq dernières minutes. Comme dans tous les bons thrillers, ce match est allé crescendo sur le plan du suspense - sur le plan du jeu, il n'y avait pas de quoi être ébloui.
- Brandao. A chaque match, il faut un héros, et l'attaquant brésilien de l'OM a marqué de son empreinte ce 8e de finale. Entré à cinq minutes de la fin alors que son club était mené 1-0, il parvient à égaliser sur une action dont il a le secret : contrôle (involontaire?) du dos, rotation qui efface son défenseur et tir puissant à ras de terre dans le but de Julio César, le gardien de l'Inter. Didier Deschamps a déclaré sur TF1 après la rencontre : "au moment où je fais rentrer Brandao, il me dit 'coach, je vais marquer, j’en suis sûr'". Bien vu. 
- Souleymane Diawara. Critiqué, le capitaine de l'OM a fait son match sur la pelouse milanaise, et a effectué plusieurs interceptions déterminantes.  
- Steve Mandanda, le gardien marseillais, décisif en début de match grâce à deux arrêts déterminants sur une frappe de près de Forlan et un tir de la poitrine (!) de Milito. Jusqu'à la 92e minute...

Le gardien de l'OM, Steve Mandanda, stoppe un tir de l'attaquant de l'Inter Milan, Diego Milito, lors du 8e de finale de Ligue des Champions entre les deux équipes, le 13 mars 2012.  (OLIVIER MORIN / AFP)

On a moins aimé
- le Steve Mandanda de la dernière minute, expulsé pour avoir accroché l'attaquant intériste Pazzini, qui se fera justice lui-même sur le penalty, donnant la victoire à son club (2-1). Le gardien international, pièce maîtresse de l'OM, manquera le quart de finale aller de son équipe, au moins. 
- l'arbitrage tantôt tatillon, tantôt laxiste de l'arbitre portugais M. Proença. Son carton jaune sévère donné à Steve Mandanda pour gain de temps a pesé lourd dans la balance. 
- Wesley Sneijder : le meneur de jeu néerlandais de l'Inter Milan, considéré comme l'un des trois meilleurs joueurs du monde en 2010, n'est plus que l'ombre de lui-même. Lent, peu inspiré, il a été sorti par son entraîneur avant l'heure de jeu. L'Inter a beaucoup mieux joué une fois qu'il est sorti du terrain. 
- la défense de l'Inter. Avant le match, l'entraîneur italien Claudio Ranieri fanfaronnait en clamant qu'il disposait de "deux défenseurs centraux parmi les meilleurs au monde". Ce qu'on n'a pas vu sur le terrain. A leur décharge, ils ne sont pas aidés par les latéraux, Nagatomo et Maicon, qui n'ont pas fait grand chose de bon sur le terrain.

 Le tirage au sort des quarts de finale aura lieu vendredi 16 mars. Il ne manquerait plus que l'OM hérite de l'APOEL Nicosie pour qu'on envoie déjà les Phocéens en demi-finale. Méfiance, cependant, les Lyonnais sont là pour en témoigner. 

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