Ligue des Champions: Lyon s'est réveillé trop tard
Avant cela, les Gones se sont fait dominer par l'Ajax Amsterdam. Le nul final (0-0) condamne pratiquement les Lyonnais.
L'image de la soirée, ce n'est pas le caleçon de Samir Nasri (et pourtant, il est violet avec des coeurs jaunes...), mais le visage fermé des joueurs lyonnais après leur match contre l'Ajax (0-0), le 22 novembre 2011.
La qualification tiendrait du miracle
Evacuons tout de suite les calculs d'apothicaire. L'Ajax compte 8 points et l'OL 5. En supposant que l'OL batte le Dinamo Zagreb au cours de la dernière journée de la phase de poules, il faudrait écraser les Croates et espérer que les Madrilènes mettent une fessée aux Hollandais. En effet, il faut combler une différence de -7. Le Real Madrid, déjà qualifié, devrait aligner son équipe B, vu qu'il aura un clasico contre le Barça à jouer le week-end suivant. Le scénario de la qualification lyonnaise est donc très ténu. "Tant que ce n'est pas mathématiquement terminé, on y croira. Bien évidemment, ça sera difficile, mais on y croira jusqu'au bout" lâche Rémi Garde, l'entraîneur lyonnais sur TF1.
Lyon ne s'est pas montré supérieur à l'Ajax, pas inférieur non plus, mais n'a que trop rarement déstabilisé une équipe assez jeune. En première période, mis à part une belle frappe de Lisandro en coin à l'orée de la surface de réparation, déviée par le gardien, rien à signaler. En seconde période, jusqu'à la 80e, c'est très calme aussi. Les joueurs de l'Ajax font admirer leur belle technique. Les Lyonnais, leurs approximations. Sur quelques accélérations, les Hollandais auraient pu ouvrir le score, notamment à la 50e minute où Lloris sauve les chances lyonnaises sur une belle ouverture d'Eriksen, la pépite de cette formation batave. Le Lyonnais le plus dangereux était... le défenseur latéral Aly Cissokho a failli marquer contre son camp à l'heure de jeu.
Un réveil trop tardif
A 10 minutes de la fin, Lyon lance (enfin) toutes ses forces dans la bataille, et les Lacazette, les Lisandro, les Bastos, les Ederson font parler leur technique. Dépassés, les Hollandais sont tout heureux de ne pas voir siffler un penalty pour Lyon, suite à une faute sur Ederson. La fin de match est crispante, les frappes pleuvent près du but de Vermeer, le gardien hollandais, mais le but libérateur ne viendra pas.
Selon toute probabilité, Lyon ne sera pas au rendez-vous des huitièmes de finale pour la première fois en 9 ans. Le signe du déclin - relatif- de cette place forte du foot français. Maigre consolation, l'OL est assuré de finir 3e du groupe et se qualifier en Ligue Europa.
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