À Rome, l’Empire sera catalan
Il est venu, a vu et a vaincu. Avant son déplacement dans la capitale italienne, le FC Barcelone a engrangé le plein de confiance en allant battre un concurrent direct au titre et un potentiel rival pour le titre européen. Pourtant, sur la pelouse du Vicente-Calderon, tout ne semblait pas gagné d’avance pour le Barça face à un Atletico Madrid besogneux et qui tient en échec le Champion d'Europe en titre. Sur le banc en raison de la naissance de son second enfant, Lionel Messi fait finalement son apparition à une demi-heure du terme. Et avec le génie argentin sur la pelouse, la donne n’est plus la même. À peine quinze minutes plus tard, la Pulga donne la victoire à son équipe et montre que si le Barça n’en reste pas moins talentueux sans Messi, le talent du génie argentin n’a pas d’égal. "Leo est unique, il fait la différence et il l'a encore faite cette fois-ci", a d’ailleurs résumé le capitaine barcelonais Andres Iniesta après le match.
Messi pour une 100e…
Si Luis Enrique s’est permis garder le néo-papa au frais samedi, il n’en sera évidemment pas de même ce soir sur la pelouse de l’Olimpico. D’une car le Barça part à la reconquête de sa couronne européenne – qu’aucun club n’a réussi à faire dans la version actuelle de la Ligue des Champions – et de deux car ce match à Rome sera soir de fête. À seulement 28 ans, Lionel Messi rentrera ce soir dans le cercle fermé des joueurs ayant disputé cent matches dans la compétition reine. Une centième qu’il tentera de rendre mémorable, dans l’antre qui l’aura vu offrir en 2009 la troisième des cinq C1 du Barça face à Manchester United en 2009 (2-0).
…Totti pour une 300e
Lionel Messi ne sera pas le seul à retrouver un stade qu’il connaît. Entraîneur de la Louve lors de la saison 2011-2012, Luis Enrique n’aura pas laissé un souvenir impérissable aux supporters Romains avec une décevante septième place à l’issue de son mandat et une relation conflictuelle avec l’idole Romanista Francesco Totti. Ce dernier, probablement remplaçant au coup d’envoi au profit d’Edin Dzeko et malgré l’absence de Miralem Pjanic, rêvera sans doute de fouler la pelouse de l’Olimpico ce soir afin de marquer contre son ancien entraîneur, pour ce qui serait son 300e but toutes compétitions confondues sous le maillot des Giallorossi. Une chasse qui ne devrait pas troubler Luis Enrique et les siens qui, ayant abandonné tout espoir de sextuplé après leur défaite en Supercoupe d’Espagne face à Bilbao, auront l’esprit tourné vers une nouvelle conquête : celle de conserver ce sceptre européen qui ne cesse de se dérober.
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