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APOEL Nicosie - PSG: Cavani sauve la mise

Le Paris Saint-Germain a arraché une courte victoire sur le terrain de l'APOEL Nicosie (0-1), lors de la 3e journée de la Ligue des Champions. Un but de Cavani à trois minutes de la fin du temps réglementaire permet aux Parisiens de rester en tête du groupe F, malgré la victoire du FC Barcelone sur l'Ajax d'Amsterdam 3-1.
Article rédigé par Romain Bonte
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
 

Trois semaines après avoir fait chuter le grand Barça (3-2), le Paris Saint-Germain débarquait à Chypre avec la ferme intention de garder le commandement du groupe F. Toujours privés d'Ibrahimovic, mais avec Thiago Silva (de retour après deux mois d'absence), les Parisiens se présentaient sur la pelouse du GSP Stadium en favoris. Sans grande vedette, mais pouvant néanmoins compter sur des joueurs avec un bon vécu dans les joutes européennes, l'APOEL Nicosie caressaient l'espoir d'un bel exploit face à l'ogre parisien.

Des Chypriotes sans complexe

Invaincus depuis leurs cinq derniers affrontements européens à domicile (trois victoires et deux nuls), les hommes de Giorgos Donis allaient d'ailleurs se procurer la première occasion du match. C'est en effet après seulement trois minutes de jeu, que Sheridan contraignait Sirigu à effectuer une jolie parade. Les Chypriotes ne semblaient guère impressionnés, s'engageant corps et âmes dans les duels, et Matuidi en faisait l'amère expérience lors d'un choc un peu trop rugueux avec un défenseur adverse (8e).

Lucas dans ses oeuvres

 Bien décidés à bousculer les protégés de Laurent Blanc, les joueurs de l'APOEL exerçaient un bon pressing qui muselait l'attaque parisienne. Seul Pastore –malgré de très nombreuses pertes de balle- parvenait à cadrer un tir (20e), bien capté par Pardo, le dernier rempart du club de Nicosie. Face à un spectacle de qualité médiocre, le banc parisien commençait à s'impatienter, d'autant que Cavani n'inspirait toujours pas confiance à la suite d'une reprise manquée malgré un bon centre de Lucas.

David Luiz en sauveur, Cavani en héros

Au retour des vestiaires, Cavani redonnait un peu de baume au cœur des supporteurs parisiens en plaçant une tête enlevée du cadre non sans mal par Pardo (47e), et là encore certains déploraient l'absence d'Ibrahimovic. Déjà auteurs de la meilleure occasion en première période, les Chypriotes allaient de nouveau mettre le feu à la défense parisienne sur un centre au millimètre de Manduca pour la tête de Tiago Gomes, Sirigu était dépassé, mais David Luiz sauvait les siens sur la ligne (57e). Sept minutes plus tard le défenseur brésilien devait de nouveau s'employer pour sortir une balle de but, alors que son gardien était encore battu.

Face au manque de cohésion et d'entrain de son équipe, Laurent Blanc procédait à deux changements simultanés, ce qui n'était pas vraiment dans ses habitudes, surtout à 20 minutes de la fin. Verrati et Pastore laissaient ainsi leur place à Cabaye et Bahebeck, mais c'était toujours l'APOEL qui se montrait le plus menaçant. Alors que tout le monde s'attendait à un match nul, Cavani, qui profitait d'un amortie de la poitrine de Bahebeck, s'emmenait le ballon entre les défenseurs adverses et glissait le cuir au fond des filets (87e, 0-1). L'Uruguayen célébrait son but en mimant un coup de fusil, cette fois tourné vers la pelouse... Valeureux tout au long de la rencontre, les Chypriotes pestaient, les Parisiens pouvaient quant à eux remercier les dieux du football.

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