Arsenal, un match pour sauver l'honneur face au Bayern
Au contraire du Real Madrid qui vise une septième demi-finale consécutive, Arsenal risque de coincer pour la septième fois d’affilée au stade des huitièmes de finale. Face à l’un des favoris de la compétition, la tâche s’annonce en tout cas plus que compliquée pour ne pas dire utopique.
Une image écornée pour le plus Anglais des Français
Gagner semble illusoire mais baisser les bras n'est pas envisageable au regard des supporters. C’est pourtant le sentiment qu’ils ont, déçus par le visage affiché à Liverpool (3-1) samedi et résignés après les choix de leur entraîneur. Des décisions pas toujours justifiées, comme celle d’aligner Olivier Giroud et non pas Alexis Sanchez ce week-end, qualifiée ici de « l’une des plus ahurissantes de la Premier League » par le journal Sun on Sunday.
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En 21 ans de règne, Arsène Wenger n’a jamais fait mieux qu’une finale en 2006, le regret de sa carrière. Cette fois, le technicien français ne se fait guère d’illusions : « Le seul avantage dans notre situation c’est que nous n’avons pas le choix. On doit attaquer et marquer si nous voulons nous donner une chance. Quoi qu’il arrive, nous jouons notre honneur et nous avons 90 minutes pour donner le meilleur de nous-mêmes. »
C.Ancelotti : « Beaucoup de respect »
Et si les Gunners veulent et doivent marquer, la défense sera aussi primordiale face à l’une des meilleures attaques d’Europe : sur les trois derniers matchs, la formation allemande de Carlo Ancelotti a inscrit 14 buts et n’en a encaissé aucun. « J’ai beaucoup de respect pour ce que fait Arsène Wenger avec Arsenal et c’est avec ce respect que nous allons aborder ce match. »
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Sans Mesut Özil (blessé), battre l’ogre munichois semble donc quasi-impossible à battre. D’autant que, dans l’histoire de la compétition, quasiment aucune équipe battue 5-1 à l’aller ne s’est qualifiée au match retour. Si Arsène Wenger veut laisser une trace, il aura au moins pour objectif de gagner et sauver l’honneur…
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