Au bout de la nuit, Lyon remporte la Ligue des Champions aux tirs au but face au PSG
Insatiables Lyonnaises. Au bout de la nuit, les joueuses de Gérard Prêcheur sont allées chercher un quatrième sacre européen en s’imposant face au Paris Saint-Germain en finale de la Ligue des Champions à Cardiff. Comme lors de la finale de la Coupe de France il y a 13 jours, la différence s’est faite aux tirs au but après un match assez fermé (0-0, 7 t.a.b. 6). Lyon réalise le triplé Coupe-Championnat-C1 pour la deuxième année consécutive et confirme son statut de poids lourd du foot européen. Pour le PSG, déjà finaliste en 2015, la marche était encore un peu trop haute.
Au bout de l'ennui
Cette première finale franco-française de l’histoire était attendue. Un affrontement de choix avec d’un côté l’historique modèle lyonnais qui règne en maître sur le football français et adepte des joutes européennes depuis plusieurs années et de l’autre, le nouveau riche parisien, professionnel depuis 2012 et à la recherche d’un premier titre majeur. De quoi faire saliver sur le papier, moins dans le contenu au terme d’un match fermé entre deux équipes qui se connaissent par cœur et qui se seront neutralisées une bonne partie du match.
Seule la sortie d’Alex Morgan sur blessure au quart d’heure de jeu donne un poil d’intérêt à ce début de premier acte. Les joueuses de Gérard Prêcheur maitrisent stérilement la balle mais sont à deux doigts de se faire punir en contre à la demi-heure de jeu. Sur une déviation de Marie-Laure Delie, Shirley Cruz enrhume Kadeisha Buchanan d’un crochet avant d’ouvrir son pied et d’enrouler. Bouhaddi sauve les siens en repoussant d’une main ferme (33e).
Tirs au but fatals pour le PSG
La deuxième mi-temps est un peu plus débridée et chaque équipe aura eu l’opportunité d’ouvrir le score. Mais Ada Hegerberg côté lyonnais manque le cadre après avoir vu sa première tentative repoussée par Kiedrzynek (53e) pendant que de l’autre côté, Marie-Laure Delie ne concrétise pas un caviar de Cruz en ouvrant trop son pied (63e). De l’intensité mais peu d’opportunités : direction les prolongations où la fatigue et l’absence de prise de risques n’arrange pas la qualité de ce match qui se dirige logiquement vers les tirs au but pour enfin vibrer. Le Sommer côté lyonnais puis Geyoro côté parisien manquent toutes les deux leurs tentatives et font durer un peu plus le suspense.
C'est finalement Katarzyna Kiedrzynek, la gardienne du PSG qui aura longtemps maintenu le PSG à flot, qui va faire basculer cette finale. La Polonaise décide de prendre ses responsabilités en frappant mais manque totalement sa tentative qui vient mourir au pied du poteau de Sarah Bouhaddi. Cette dernière ne se fait pas prier pour envoyer Lyon de nouveau sur le toit de l'Europe. Paris, lui, devra attendre encore un peu.
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