Blanc n'a pas eu peur
Avez-vous eu peur en première période, et pourquoi a-t-elle été si difficile ?
Laurent Blanc: "Non, je n'ai pas réellement eu peur dans ce match. Effectivement, l'Olympiakos nous a posé beaucoup de problèmes en première période. Mais ce sera le cas pour d'autres équipes si ils (les Grecs) continuent à jouer comme ça. Ils sont revenus très logiquement au score mais il n'y avait pas à avoir peur de quoi que ce soit. On sait qu'avec notre jeu, c'est plus facile de faire la différence en deuxième période parce que l'adversaire se fatigue. Ils ont manqué un peu d'énergie parce qu'ils en ont brûlé beaucoup en première période. Non, il n'y a pas eu de peur. En première période, je pense qu'on a joué beaucoup trop bas. On a insisté pour partir de derrière parce que c'est notre philosophie mais je pense que ça a favorisé le pressing de l'Olympiakos. Nos attaquants étaient trop isolés. Je crois qu'il y a eu un partage des zones beaucoup mieux équilibré en deuxième période."
Marquinhos a semblé fébrile et a parfois joué très bas en première période...
LB: "Non, ce n'est pas un problème de joueur, c'est un problème d'équipe. Ce n'est pas lui qui fait redescendre le bloc, c'est le bloc qui était très bas. On aurait pu dégager loin devant sur les deux attaquants pour faire remonter le bloc, mais notre philosophie, c'est de partir de derrière. C'est la ligne défensive qui était trop bas et qui a fait qu'on a manqué de liant avec les attaquants. Ce n'est pas un joueur qui est responsable de ça. N'oublions pas aussi que c'est son premier match de compétition depuis quatre mois. Je ne l'ai pas trouvé fébrile. Certes sa responsabilité est engagée sur le but, mais il n'y a pas que lui. Il n'était peut-être aussi pas fin prêt pour jouer. On a peut-être pris un risque. Il a marqué un but, il a fait une bonne deuxième période. Il a eu des difficultés en première, mais comme les autres. Et lui, a une circonstance atténuante, physiquement lui n'est pas prêt.
Vous enchaînez après le succès à Bordeaux. Est-ce le bon moment pour affronter Monaco ?
LB: "Oui, il vaut mieux les rencontrer après trois victoires que l'inverse. Mais j'aurais aimé les rencontrer après une semaine de préparation. Mais effectivement on monte en puissance. Physiquement on est en train de franchir un palier. On va se préparer minutieusement pour ce match face à une très bonne équipe qui est en très grande forme."
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