Dortmund et Arsenal prêts pour le show
Tous les chemins mènent au Westfalenstadion et à l'Emirates Stadium. Depuis quatre ans, Dortmund et Arsenal ne font quasiment pas un pas sans l'autre. Pour la troisième fois, ils chassent sur les mêmes terres en phase de poule. Ca tombe bien car c'est avec des armes offensives qui rendent leurs matches spectaculaires. Celui de mardi soir ne devrait pas déroger à la règle même si le Borussia a perdu Lewandowski (transféré au Bayern Munich) et si les Gunners se passent de Giroud (blessé). Les deux formations n'ont pas changé de philosophie de jeu et arrivent en confiance. Présents à ce stade pour la 17e fois d'affilée, les Londoniens sont invaincus depuis 14 matches. Ils n'ont gagné que trois de leurs sept rencontres mais ils restent sur une victoire dans la Ruhr. En l'absence de Giroud et Debuchy, Arsenal va s'appuyer sur la vitesse de Welbeck et Chambers pour servir Sanchez, auteur de trois buts sur les trois derniers matches.
Kagawa réveille le mur jaune
Le Borussia est lui aussi sur une dynamique positive après une défaite initiale face à Leverkusen. L'équipe de Klopp monte en puissance et commence à oublier son buteur polonais Robert Lewandowski. Le retour fulgurant de Kagawa dans la Ruhr et l'ascension de l'ancien stéphanois Pierre-Emerick Aubameyang y sont pour beaucoup. Très attendu, le Japonais de 25 ans a régalé le Westfalenstadion avec un but, son 30e en jaune, dès son premier match samedi contre Fribourg (3-1). Il est sorti acclamé par le célèbre mur jaune qui a toujours en tête l'apport du milieu lors des titres de 2011 et 2012. Juste physiquement, Kagawa n'a toutefois pas encore un match entier dans les jambes. "Il faudra encore un peu de temps pour qu'il redevienne le Shinji d'autrefois. Après une heure, il était crevé", résume son coéquipier Sebastian Kehl. A Dortmund de faire la différence pendant la première heure.
Özil le mal aimé
Côté Gunners, les questions autour des performances d'Özil continuent d'alimenter les fans et la presse. Le champion du monde allemand n'a toujours pas convaincu malgré ses sept buts et ses douze passes décisives en 40 matches la saison dernière. "C'est comme si Arsenal jouait à dix, a encore tonné le consultant de la BBC Robbie Savage après le nul contre City (2-2). Il faut arrêter de défendre les joueurs, Özil a été nul." Acheté 50 millions d'euros par Arsenal, Özil semble plus efficace avec la Mannschaft où il n'échappe pourtant pas non plus aux critiques. L'Allemand, d'habitude plutôt discret, a plaidé pour un repositionnement au centre. "Je suis l'un des meilleurs N.10 au monde, a-t-il assuré au Telegraph. A gauche, c'est plus compliqué. Lors de ma première saison, je n'ai pas toujours été au top mais j'ai été bon avec la sélection. Les gros titres négatifs sont injustes. C'est sorti de nulle part. Je suis passé du chouchou du foot allemand au pestiféré des médias". Pour son retour au pays, il doit à nouveau convaincre. Ça promet du spectacle.
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