FC Barcelone-Juventus Turin : Le Barça tombe sur la solide défense de la Juventus
Le match
Après l'exploit face au PSG, le Camp Nou rêvait d'une deuxième "remontada" face à la Juventus Turin dans ce remake de la finale de Ligue des champions 2015. Complètement amorphes lors du premier acte à Turin il y a une semaine, les hommes de Luis Enrique ont cette fois entamé la rencontre pied au plancher. Dans un classique 4-3-3 avec la MSN aux avants postes, le Barca a tout de suite mis le pied sur le ballon profitant de la position basse de Turin. Clairement venue pour défendre et planter ses flèches dans le dos de la défense catalane, notamment avec la vitesse de Cuadrado dans le couloir droit, la Juve a été intraitable. Leonardo Bonucci, Giorgio Chiellini, Alex Sandro, Daniel Alves ont cassé toutes les offensives.
Lionel Messi (voir plus bas), très attendu, a tenté et a failli ouvrir le score mais sa frappe du gauche, après une belle séquence, a fui le cadre (19e minute). Au cours de ce premier acte, les Catalans ont outrageusement dominé la Juve mais celle-ci ne s'est jamais inquiétée. En seconde période, la Juventus a commencé à profiter des espaces qui s'ouvraient, mais ni Cuadrado (53e), ni Pjanic, qui a touché la barre (63e), n'ont inscrit ce but qui aurait anéanti les espoirs catalans. Mais au fur et à mesure que les minutes s'écoulaient, le Barca se heurtait au mur turinois, toujours plus solide. Messi a bien frôlé le poteau (55e) et Neymar trouvé les gants de Buffon (80e) sur un centre fuyant, la MSN n'a pas su renverser la vapeur et réalisé une deuxième remontada historique. La Juve était tout simplement trop forte pour ce Barca volontaire, mais sans génie.
Le joueur : Lionel Messi
Tout la Catalogne attendait son Messi. Celui qui n'avait pas trouvé la solution face au PSG, laissant à Neymar et Sergi Roberto les costumes de sauveur. Meilleur Barcelonais à l'aller, l'Argentin a tenté de porter sur ses épaules ses coéquipiers, en demandant les ballons, en les attirant souvent. A l'abord de la surface, c'est souvent lui que Neymar, Iniesta et consorts recherchaient. Il a eu l'occasion de mettre fin à son mutisme face à Buffon mais sa frappe du gauche a filé à droite des buts du portier italien. Disponible, il a tenté d'accélérer le jeu de son équipe en allant provoqué la défense italienne, mais ses percées n'ont quasiment jamais débouché sur une situation chaude. Juste avant la pause, une charge de Miralem Pjanic alors qu'il était en l'air, l'a fait retombé lourdement sur la tête. Frayeur au Camp Nou heureusement sans grave séquelle.
Voir sur Twitter
Il est revenu sur le terrain avec une petite ecchymose sur la pommette. En seconde période, sa frappe du gauche (55e) a rasé le montant droit de Buffon. Preuve de sa magie disparue, un coup-franc dangereux à 20 mètres des buts, pour un gaucher, qui aurait fini dans les filets il y a quelques mois quand il était en feu, n'est jamais retombé. Messi n'a pas raté dans les grandes largeurs sa double-confrontation avec la Juve, mais il n'a pas su être décisif. Et dans la course au Ballon d'Or en fin de saison, il a déjà pas mal de retard sur un Ronaldo impérial face au Bayern.
Voir sur Twitter
Le chiffre : 1
Pour résumer la maîtrise défensive de la Juventus Turin ce mercredi soir, ce seul chiffre suffit. Sur sa pelouse du Camp Nou où le Barça avait passé 6 buts au PSG, 4 à Manchester City en poule, la Juve n'a concédé qu'un seul tir cadré, pour 19 tentés. De loin, dans la surface, du gauche, du droit, en position acrobatique, les Barcelonais ont pratiquement tout essayé, mais la défense italienne était imprenable. Un véritable Fortnox inviolable, même quand on s'appelle Messi, Neymar ou Suarez.
Avec 65% de possession, les Catalans ont montré leur vrai visage et ont des opportunités, contrairement au match aller, mais la défense - collective - du bloc turinois - il y avait souvent neuf joueurs dans les 20 mètres - a fait la différence. Sur la saison de C1, la Juve en est à 2 buts encaissés, aucun sur action de jeu, et moins de deux tirs concédés par match.
Voir sur Twitter
Voir sur Twitter
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.