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Grâce à Chicharito, le Real Madrid peut encore défendre son titre

A l’issue d’un match sans éclat, le Real Madrid a validé son billet pour le dernier carré de la Ligue des champions en venant à bout de l’Atlético (1-0, 0-0 à l’aller). Privés de Karim Benzema et Gareth Bale, les Merengues ont pu compter sur leur habituel remplaçant, Javier Hernandez, pour faire la différence à Santiago Bernabeu et prendre le chemin des demies. Mais que ce fut dur !
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié
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Javier Hernandez a libéré le Real en toute fin de match (? REUTERS STAFF / REUTERS / X01095)

Depuis la dernière finale de Ligue des champions remportée (4-1 a.p) par le Real, les deux clubs madrilènes se sont rencontrés à huit reprises. Avant ce quart de finale retour, jamais les Merengues n’avaient réussi à s’imposer face aux Colchoneros, concédant quatre défaites pour trois matches nuls. Ce mercredi, en quart de finale retour, le collectif de Carlo Ancelotti a très difficilement remis les pendules à l’heure. A l’issue d’un duel insipide, comme à l’aller (0-0), il a fallu que l’intenable Chicharito ne sorte de sa boite en toute fin de rencontre, magnifiquement servi par Cristiano Ronaldo, pour que le tenant du titre ne parvienne à intégrer le dernier carré de la compétition.

L’expulsion d’Arda Turan, le tournant

Pendant soixante-quinze minutes, le duel a été terne, âpre et serré. Les deux plus grosses occasions étaient toutefois à mettre au crédit de Cristiano Ronaldo, qui perdait d'abord son duel face à Jan Oblak (44e), avant de voir sa frappe filer au ras du poteau droit (49e). L’Atlético, peu inspiré, se montrait trop imprécis dans le dernier geste mais demeurait menaçant… jusqu’à ce qu’Arda Turan, auteur d’une intervention musclée sur Sergio Ramos, ne reçoive un second carton jaune synonyme d’expulsion (76e). Il n’en fallait pas davantage aux locaux.

Cinq minutes plus tard, ces derniers donnaient un premier avertissement par l’intermédiaire de Javier Hernandez, mais Jan Oblak sauvait encore les siens d’une superbe parade. Il ne faisait que repousser l’échéance : à la suite d’un joli travail entre James Rodriguez et Cristiano Ronaldo, ce dernier offrait un délice de ballon à ‘Chicharito’, peu utilisé cette saison mais intenable ce mercredi, qui terminait le travail (88e). Un coup de massue dont les Colchoneros ne se relèveront pas, comme ils ne s'étaient pas relevés du coup de tête décisif de Sergio Ramos dans le temps additionnel de la finale, il y a onze mois. "Reyes de Europa", chante Bernabeu : à Madrid, c'est encore le Real qui règne. 

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