Kevin De Bruyne, joyau de Manchester City, bourreau du PSG
On dit de José Mourinho qu’il sait tirer le meilleur de ses joueurs. Tous ? Non. Kevin De Bruyne en est la preuve idoine. Arrivé à Chelsea en 2012, l’international belge (37 sélections, 11 buts) a côtoyé le technicien portugais dès l’été 2013 mais bien que celui-ci ait convaincu son joueur de rester, il ne l’a fait entrer sur la pelouse qu’à quinze reprises durant la saison. Suffisant pour que le natif de Tronchiennes (Flandres) s’envole pour Wolfsburg en 2014. A l’ombre du château fort médiéval de Neuhaus et dans la ville du constructeur allemand Volkswagen, le moteur de De Bruyne a enfin tutoyé les sommets. Ceux que sa jeunesse à La Gantoise puis à Genk avait laissés entrevoir. A vol d’oiseau, c’est exactement à 261 kilomètres de Stamford Bridge, où Mourinho n’est plus, que Kevin De Bruyne s’éclate.
Une altercation avec Courtois
De Bruyne, c’est avant tout un caractère. Sa famille d’accueil – adolescent le joueur de Manchester City a vécu en internat avant d’être accueilli dans une famille - racontait en juin dernier, au magazine flamand Dag Allemaal, ses accès de colère. "Un jour il a pété un câble parce que Marco (un coéquipier avec qui il habitait) l'avait un peu aspergé avec de l'eau de la piscine gonflable. Kevin avait son nouveau GSM en mains et était furieux. (...) Une autre fois, il a balancé son assiette dans la poubelle parce qu'il y avait un oignon. 'Je n'aime pas les oignons', a-t-il répondu froidement."
"Les choses auraient peut-être été différentes si Chelsea m'avait payé 45 millions d'euros, et non 8, quand je suis arrivé de Genk. J'aurais pu avoir un autre statut et jouer plus. José Mourinho ne m'a jamais expliqué pourquoi je ne jouais pas plus régulièrement pour l'équipe", avait-il aussi lâché à Le PSG éliminé par Manchester City
Sur les tablettes du Paris Saint-Germain pour la saison prochaine, le Belge a néanmoins toutes les chances de rester dans le Nord de l’Angleterre. Alors que la Belgique lui a affublé le surnom de « Ginger Pelé » (le « Pelé roux »), certains en Angleterre lui préfèrent celui de « Ginger Messi » (le « Messi roux »). Une chose est sûre, il fera le bonheur d’un certain Pep Guardiola la saison prochaine.
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