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Kimmich et Muller font briller le Bayern, Naples chute à domicile

A domicile, le Bayern Munich a réalisé un petit carton en dominant nettement le PSV Eindhoven (4-1) lors de la 3e journée de la Ligue des Champions. Müller, Kimmich, Lewandowski et Robben ont été les artilleurs bavarois, qui demeurent néanmoins à trois longueurs de l'Atlético Madrid, vainqueur à Rostov (1-0) grâce à Ferreira Carrasco. Surprise à Naples, où les Napolitains, qui pouvaient être les 1ers à se qualifier pour les 8e, sont tombés (3-2) contre le Besiktas.
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 4min
Le bonheur des Bavarois autour de Kimmich et Muller (CHRISTOF STACHE / AFP)

Bayern Munich - PSV Eindhoven (groupe D): Kimmich et Müller, les assurances tous risques

En quête de son premier succès dans la Ligue des Champions, le PSV Eindhoven savait que son déplacement à Munich n'était pas évident, puisque le Bayern y était invaincu depuis 13 matches. Même si l'équipe de Carlo Ancelotti n'avait plus gagné depuis trois matches. Il l'était d'autant moins que les hommes de Philipp Cocu encaissaient un but dès la 13e minute, oeuvre de Müller. Et lorsque l'international allemand marque, son équipe gagne très souvent: 26 victoires sur 32 matches. Et la mission devenait presque impossible huit minutes après, avec la réalisation de Kimmich. Le milieu de terrain inscrivait ainsi son 8e but lors des 11 derniers matches qu'il a joués avec le Bayern ou avec la Mannschaft. Si Narsingh a redonné un espoir en réduisant le score (41e), Lewandowski a creusé de nouveau l'écart en mettant au fond un ballon repoussé par le gardien sur une frappe de Robben (59e). Et le Néerlandais se rattrapait ensuite en trouvant le chemin des filets à la 84e minute, pour une large victoire (4-1).

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Rostov - Atlético Madrid (groupe D): Les Colchoneros, c'est plus solide

Cela faisait 26 matches que Rostov n'avait plus perdu sur sa pelouse. Mais l'Atlético n'est pas n'importe qui. Et en matière de solidité, l'équipe de Diego Simeone n'a pas de leçon à recevoir. Invaincue depuis le début de la saison,avec un gardien Oblak qui n'a pas pris un seul but lors de 9 des 13 matches, elle est venue remporter une victoire importante, grâce à un but de l'ancien Monégasque Ferreira Carrasco (62e), son 4e en deux matches.

Naples - Besiktas (groupe B): Deux penalties ne suffisent pas

Le Napoli pouvait s'avancer tranquillement vers les 8e de finale en cas de victoire sur le Besiktas, qui aurait été sa 3e en autant de rencontres. Il fallait pour cela que, dans l'autre match du groupe B, Benfica et Kiev fassent match nul. Mais rien ne s'est passé ainsi. Les Napolitains ont tremblé, et ont lutté mais ont fini par tomber. Le Besiktas leur a en effet mené la vie dure, en menant par deux fois au score (Adriano 12e, Aboubakar 38e). Les coéquipiers de Pepe Reina ont eu besoin de Mertens, mais surtout d'un deuxième penalty transformé par Gabbiadini (69e) alors qu'Insigne avait vu sa tentative, dans le même exercice à la 50e minute, être arrêtée par Fabri. Mais finalement, un but d'Aboubakar, son deuxième personnel à la 86e minute, a fait pencher la balance en faveur des Turcs, qui relancent totalement ce groupe B. Durant le match, les Turcs ont cadré trois tirs, pour autant de buts, alors que Naples a eu 65% de possession, et cadré 9 de ses 18 tirs. Un réalisme à toute épreuve.

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Dynamo Kiev - Benfica (groupe B): Le bon coup des Lisboètes

Un but à l'extérieur, dans les dix premières minutes, qui plus est sur penalty, cela remet tout en cause. En ouvrant le score dès la 9e minute par Eduardo Salvio, Benfica s'est placé dans une zone de confort sur le terrain du Dynamo Kiev. Disciplinée, rigoureuse, l'équipe lisboète a su attendre les bons contres pour mettre en danger cette formation, et doubler la mise par Cervi (55e). Malgré de nombreuses occasions, les Ukrainiens n'ont jamais pu revenir au score. Avec quatre points au compteur, Benfica est à une longueur des Turcs, et deux des Napolitains. Le 1er novembre, dans le cadre de la 4e journée, mêmes oppositions, mais cette fois sur le terrain de l'autre. 

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