L'Atletico se sort du piège des tirs aux buts face à Leverkusen
Mais que la délivrance fut longue à venir pour les Colchoneros ! Ce match a été crispant et les joueurs n'ont voulu prendre aucun risque en seconde période puis en prolongation. L'Atletico aurait pu se mettre à l'abri plus tôt avec notamment un retour défensif impeccable de Wendell sur Mario Mandzukic qui filait au but (31e). Très vif, Antoine Griezmann a lui aussi pesé sur la défense allemande: son bon coup franc, repoussé par le mur, aurait mérité mieux (35e), de même que sa percée dans la surface (48). Le Français a d'ailleurs transformé son tir au but final avec aplomb.
Fernando Torres ne se loupe pas
Mais Leverkusen est toujours resté dangereux par ses contres rapides. Et l'arrière-garde madrilène, privée du défenseur Diego Godin et du milieu défensif Tiago, n'a pas semblé aussi hermétique que d'habitude, surtout qu'elle a rapidement perdu sur blessure son gardien Miguel Angel Moya, remplacé par Jan Oblak (22e), l'un des héros de la séance de penalty. Plus les minutes défilaient, plus la tension s'est accentuée au Calderon. L'Atletico a eu des occasions très franches de se qualifier, notamment sur un bon centre de Griezmann expédié hors cadre par Arda Turan (69e), ou bien un tir du Français bloqué par la défense (79e).
Malgré l'entrée de Fernando Torres côté Atletico et de Stefan Kiessling côté Bayer, aucune des deux équipes n'a pu éviter la prolongation. Chacun a abusé de grandes chandelles vers l'avant, même si Oblak a dû s'interposer devant Kiessling (95e) et Bernd Leno devant Raul Garcia (106e) puis Torres (116e). Tirs au but, donc, un exercice où les deux équipes ont eu des ratés mais où Fernando Torres, l'enfant du club revenu cet hiver, a transformé son tir avant l'échec final de Stefan Kiessling, qui a expédié le ballon au-dessus. Et voilà Leverkusen qui s'arrête encore en huitième, comme en 2014, et comme en 2012.
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