Le Barça au pied du mur de l'Atlético
Après quatre nuls entre ces deux formations cette saison, un cinquième reste probable, mais il y aura bien un vainqueur ce mercredi soir au Stade Vicente-Calderon. "Nous ne sommes pas nerveux, nous sommes habitués à jouer de grands matches", a affirmé Joao Miranda. Et comme son défenseur, le gardien de l'Atlético Thibaut Courtois "espére faire un bon match à la maison. Nous essaierons de jouer de la même manière qu'à l'aller, bien défendre et marquer en contre."
Gerardo Martino sent plus que quiconque la pression l'envahir, car un échec en quart de finale serait une première pour le Barça en sept saisons. S'il est privé de Valdès et Piqué, l'entraîneur du club catalan peut compter sur ses joueurs clés, à commencer par Neymar et Messi. Si l'on se base sur un test effectué lundi à l'entraînement, l'Argentin pourrait d'ailleurs être placé sur la droite, Fabregas étant dans l'axe et Neymar à gauche. La tentation est en effet grande de perturber la défense adverse, accessoirement la meilleure de Liga (22 buts encaissés en 32 matches).
L'enfer du Calderón
La bonne réaction du Barça après l'ouverture du score a de quoi rassurer un peu les Blaugrana, mais il leur faudra redoubler d'efforts face à des Colchoneros extrêmement efficaces en défense et remontés comme des pendules. Diego Simeone qui peut compter sur "une équipe avec un grand cœur", promet par ailleurs aux Catalans une ambiance "bouillante" à Calderon. "Nous devons être le 12e joueur et faire du Calderón un enfer, pour achever le grand travail réalisé par nos joueurs", a même promis le groupe de supporters Frente Altético.
Leader de Liga avec un point d'avance sur son rival du jour, l'Atlético entend bien retrouver de son éclat passé. Le club vainqueur de la Ligue Europa à deux reprises (2010 et 2012) et de la Coupe des coupes (1962) n'avait plus atteint les quarts de finale de Ligue des champions depuis 1997. Un 0-0 suffirait aux "Matelassiers" pour se qualifier, mais avec l'armada offensive de Barcelone, rien n'est acquis.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.