Le Président de Malaga demande une enquête
Le président qatari de l'équipe espagnole s'étonne non pas du renversement de situation alors que Dortmund a marqué deux buts en 70 secondes, lors du temps additionnel qui lui ont permis de se qualifier pour les demi-finales de la compétition, mais de la tournure du match. Selon lui, les deux buts inscrits par Marco Reus à la 91e et par Felipe Santana à la 93e n'auraient pas dû être validés.
Et Abdullah bin Nasser Al-Thani d'être encore plus clair sur ses convictions: "Ce n'est pas du football, mais du racisme....." "J'espère que l'UEFA va ouvrir une enquête", a-t-il poursuivi, ajoutant que ses joueurs "ont été champions sur le terrain". "Je suis désolé de sortir ainsi (à cause) de l'injustice et du racisme".
Après le match, l'entraîneur de l'équipe espagnole Manuel Pellegrini a également été très critique envers l'arbitre écossais Craig Thomson. "C'est comme s'il n y avait pas d'arbitre sur le terrain à la fin, il y a eu six ou sept choses qui sont restées sans sanction dans notre partie de terrain", a-t-il fulminé. "Le football dépend de nombreux facteurs. On a disputé un grand match. On n'a pas pu et ils (Dortmund) n'ont pas voulu que nous nous qualifions. A 1-2, il n'y a plus eu d'arbitrage. Coups de coude, bousculades... ils n'ont rien sifflé. Bender et Schmelzer auraient du être expulsés. Et il y avait un hors-jeu de deux joueurs sur un but. Des choses doivent changer!"
La presse espagnole remontée
La presse espagnole n'y est non plus allée avec le dos de la cuillère: "Le football est en dette avec Malaga. "Il n'y a rien qui puisse s'écrire ni se dire sur l'injustice vécue à Dortmund en seulement 71 secondes" s'insurge le quotidien sportif Marca. Avant de verser dans la théorie du complot: "L'Espagne entière continuera d'avoir des raions de penser que Platini (l'actuel président de l'UEFA) a quelque chose contre ce club de Malaga".
Dans un éditorial, le quotidien sportif AS laissait lui aussi libre cours à son courroux: "Un juge de ligne infâme, incapable de voir sous son nez un type de deux mètres (Santana) a mis un terme au rêve de toute une ville de la manière la plus cruelle et la plus injuste possible". "El Pais" et "El Mundo deportivo", plus mesurés, se contentaient de parler de "la défaite la plus cruelle".
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