Cet article date de plus de cinq ans.

Ligue des Champions : Angel Di Maria sauve Paris du naufrage napolitain

Menés au score jusqu'à la fin du temps réglementaire face à Naples, mercredi, au Parc des Princes, le Paris Saint-Germain a sauvé le point du match nul grâce à un coup de patte d'Angel Di Maria dans les derniers instants. Avec 4 points engrangés en 3 matches, les hommes de Thomas Tuchel restent tout de même dans une situation compliquée dans le groupe C. Il faudra obtenir un résultat positif en Italie pour espérer une qualification en huitièmes de finale.
Article rédigé par Emilien Diaz
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3 min
 

Paris sauvé, Paris miraculé. Malmenés par une très belle équipe du Napoli durant toute la rencontre mercredi soir, au Parc des Princes, le PSG s'en est remis au pied gauche d'Angel Di Maria pour arracher un point crucial dans le groupe C. D'une sublime frappe enroulée, l'Argentin a nettoyé la lucarne d'Ospina et permis à son équipe d'égaliser dans les tous derniers instants (2-2). Les hommes de Thomas Tuchel s'évitent un naufrage qui les aurait quasiment condamnés dans une poule largement dominée par Liverpool, qui s'est imposé dans le même temps face à l'Etoile Rouge (4-0).

Battus à Anfield lors de la première journée, Paris n'avait pas le droit à l'erreur avant ce match : les coéquipiers de Neymar devaient impérativement obtenir un résultat positif à domicile face à Naples avant de se rendre au San Paolo, dans deux semaines. Thomas Tuchel a donc choisi une composition résolument offensive en alignant un 4-2-3-1 avec Marco Verratti et Adrien Rabiot devant la défense, et une attaque Cavani, Neymar, Mbappé, Di Maria. Un choix qui est apparu payant dans les première minutes de jeu seulement. Edinson Cavani s'est d'abord procuré quelques situations dangereuses (2e, 7e, 18e) sans parvenir à les concrétiser, avant que Paris ne coule au milieu de terrain. 

Désastreux dans l'engagement et mangés dans les duels, les hommes de Thomas Tuchel ont souffert face à un collectif très bien huilé. Marek Hamsik et Dries Mertens ont enchaînés les mouvements collectifs de grande classe pour trouver à plusieurs reprises Lorenzo Insigne et José Callejon sur les côtés, offrant au Napoli plusieurs occasions d'ouvrir le score Les Italiens ont logiquement concrétisé leur domination à la 29e minute : très bien lancée dans la profondeur par Callejon, Insigne a ajusté Alphonse Aréola d'un subtile lob piqué (0-1). En face, Paris semblait perdu, amorphe, et coupé en deux. Esseulés en attaque, Mbappé Neymar, Cavani et Neymar n'ont jamais pu être servis dans de bonnes conditions au cours d'une première mi-temps indigne d'une prestation européenne. 

Heureusement Thomas Tuchel a tenté de soigner les maux de son équipe en changeant de dispositif : le coach allemand est passé en 3-5-2, replaçant Angel Di Maria au milieu de terrain et préférant une défense à trois avec Thilo Kehrer, Marquinhos et Presnel Kimpembe. Un repositionnement qui a aussitôt changé le visage du PSG, beaucoup plus entreprenant collectivement. Les parisiens ont également profité de la sortie sur blessure de Lorenzo Insigne, quelques minutes avant que Mario Rui ne dévie un centre de Thomas Meunier dans ses propres buts (1-1). Un c.s.c bienvenue pour les coéquipiers d'un Kylian Mbappé, en difficulté mercredi soir. 

Mais la soirée cauchemardesque du club de la capitale n'en était qu'à ses prémices. Relancés dans un match à l'intensité moindre après l'heure de jeu, les parisiens ont craqué une seconde fois sur une réalisation de Dries Mertens. Le Belge a eu un maximum de réussite en profitant d'une frappe de Fabian Ruiz à l'entrée de la surface, contrée par Marquinhos, pour piéger Areola (2-1, 77e). Déboussolés mais pas achevés, les hommes de Thomas Tuchel pensaient se diriger lentement vers un deuxième revers en trois matches de C1, jusqu'à ce qu'Angel Di Maria n'endosse le costume de sauveur dans le temps additionnel (2-2, 94e). Le pied gauche de l'Argentin a donc sauvé les Parisiens d'un improbable désastre, ce qui ne doit pas faire oublier la prestation bien pâle de ses coéquipiers.

Paris a toujours son destin entre ses mains dans cette Ligue des Champions mais devra réaliser une performance d'un tout autre calibre au San Paolo pour espérer mieux figurer dans une poule où Liverpool a une nouvelle fois écrasé son adversaire du soir (4-0 face à Belgrade) . De son côté, Carlo Ancelotti peut repartir satisfait du Parc des Princes. Il aura pris sa revanche après la déroute du Bayern Munich la saison dernière : une défaite qui lui avait coûté sa place. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.