Ligue des champions : Barça, Lazio, Atalanta... le baromètre des potentiels adversaires adversaires du PSG en huitièmes
• Les gros morceaux
FC Barcelone : Autant humilié qu'il a pu être ces derniers mois (surtout lors de la défaite 8-2 contre le Bayern Munich en août dernier), un cador reste un cador et Lionel Messi reste Lionel Messi. Evidemment, tirer le Barça lundi prochain ne serait pas accueilli comme une bonne nouvelle par le Paris Saint-Germain. Jusqu'à sa défaite cinglante contre la Juventus Turin ce mardi (0-3), le club catalan menait un début de campagne européenne parfait avec cinq victoires en autant de matches. Rien ne dit que ses lacunes ne seront pas gommées d'ici le mois de février. Le scénario tragique du dernier affrontement entre les deux équipes en phase finale de la compétition est encore dans toutes les têtes.
Atlético de Madrid : Alors que la situation s'est présentée à de nombreuses reprises lors des dix dernières saisons, jamais le PSG et les Colchoneros ne se sont encore croisés en Ligue des champions. Deux amicaux en 2009 (1-1) et en 2018 (3-2) et rien d'autre. L'équipe de Diego Simeone a de belles références dans la compétition (deux finales depuis 2014). C'est elle qui vient de mettre fin à l'incroyable série de victoires du Bayern en C1. C'est elle qui a sorti froidement Liverpool en huitièmes de finale l'an dernier. Souvent considéré en bout de cycle, l'Atlético continue de déjouer les pronostics. Le club madrilène est actuellement leader de la Liga. Luis Suarez a débarqué cet été et les progrès de sa pépite Joao Félix invitent à l'optimisme.
• D'autres options plus réjouissantes mais pas moins piégeuses :
Lazio Rome : En passant la phase de poules de Ligue des champions pour la première fois depuis 20 ans, la Lazio semble avoir déjà réussi sa campagne. Sur le papier, le club romain ne devrait pas inquiéter le PSG. La bande à Ciro Immobile et Sergej Milinkovic-Savic s'est fait très peur mardi soir contre un Club Bruges pourtant réduit à 10 et mené 2-1 (2-2 score final, avec une frappe sur la barre subie dans les arrêts de jeu). Actuels 7e en championnat, les hommes de Simone Inzaghi n'affichent pas non plus une forme olympique, ayant déjà concédé trois défaites lors des dix premières journées. Mais ils ont pris 4 points contre le Borussia Dortmund, face à l'adversaire le plus costaud de son groupe de C1.
FC Séville : Corrigés 4-0 par Chelsea et plus précisément par Olivier Giroud, les Andalous ont perdu un peu de crédit ces dernières semaines. L'effectif à disposition de Julen Lopetegui n'a rien de terrifiant pour un club comme le PSG. Ses joueurs phares comme Jules Koundé, Diego Carlos et Lucas Ocampos sont des anciens de Ligue 1, habitués à subir la domination du club de la capitale. Mais le FC Séville est une équipe de Coupes d'Europe, de Ligue Europa surtout certes (dont il est tenant du titre), et il sait gérer un parcours sur un format éliminatoire aller-retour.
FC Porto : Réguliers, les Portugais n'ont dépassé le stade des huitièmes de finale qu'à une reprise lors de leurs 4 dernières participations en C1 (s'arrêtant en quarts). Habitués à l'adversité du championnat portugais et donc l'ombre des grands championnats européens, l'équipe de Sergio Conceiçao n'est pas considérée comme un prétendant sérieux à une grosse performance dans la compétition cette saison. Mais ses derniers résultats, notamment le nul 0-0 obtenu contre Manchester City et la leçon infligée à l'aller contre l'OM (3-0), ne sont pas anodins. Et comme les clubs français n'ont jamais gagné dans l'antre des Dragons en Ligue des champions, Paris ferait mieux de se méfier pour éviter de reproduire la défaite d'octobre 2012.
Atalanta Bergame : Affrontés en quarts de finale au mois d'août dernier, et vaincus in extremis (2-1), les joueurs de Gian Piero Gasperini se sont qualifiés pour leur 2e phase finale de C1 consécutive, également la 2e de l'histoire de la Dea. S'ils ne sont plus des novices, la puissance offensive qui était la leur la saison passée semble s'être un peu tarie. La formation lombarde n'est d'ailleurs que 9e actuellement en Serie A (un match en moins cependant). Mais la récente victoire à Anfield, chez le grand Liverpool (2-0), est un gros avertissement envers quiconque croisera sa route.
Borussia Mönchengladbach : Quand on pense aux clubs allemands, l'habitude veut qu'on cite le Bayern Münich, le Borussia Dortmund et désormais le RB Leipzig. Mais le Borussia Mönchengladbach, ancienne gloire du foot allemand, est en train de retrouver sa place parmi les grands. Si l'équipe de Marco Rose s'est qualifiée en bénéficiant du nul entre l'Inter et le Shakhtar Donetsk, elle a mené 2-0 contre le Real Madrid à l'aller et surtout infligé un 10-0 cumulé au Shakhtar. Le pressing étouffant et la recherche systématique du jeu vertical seront deux armes redoutables pour le Borussia Mönchengladbach, des armes qui ont l'habitude de déstabiliser le PSG.
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