Ligue des champions (barrage retour) : encore battu par Naples, Nice est éliminé
Le match : Naples en patron
On a souvent loué les qualités offensives indéniables du Napoli, ce soir elle a aussi montré à l'Europe du football qu'elle savait gérer tranquillement une avance. Solides vainqueurs à l'aller à San Paolo (2-0, les hommes de Maurizio Sarri n'ont laissé que très peu d'espaces à leur adversaire niçois. Pourtant, le Gym a pu compter sur un superbe Allan Saint-Maximin. Très en jambe, l'ancien Stéphanois a tout tenté sur les couloirs de l'attaque de l'OGCN (voir par ailleurs). Mais jamais, ou presque, il a pu trouver une véritable opportunité ou offrir aux siens une occasion de but. D'ailleurs, si la partie et notamment la première période ont été emballantes, les deux formations ont été avares en ce qui concerne les actions devant le but.
Revivez le film du match : Nice - Naples
Outre cette sublime parade de Cardinale qui, d'une incroyable main ferme (14e), avait repoussé cette lourde frappe de Mertens, il n'y a pas eu grand chose à se mettre sous la dent. Naples a dominé, Naples a très bien joué mais Naples n'a finalement pas eu moults opportunités pour marquer. D'ailleurs, sur sa première occasion, le Napoli a jeté un immense coup de clim' dans l'Allianz Riviera. Alors que Mario Balotteli avait laissé ses coéquipiers à 10 pour un problème de strap, Hamsik accélérait côté gauche, se jouait facilement de Souquet, dans les choux, pour servir un caviar au second poteau à Callejon. L'Espagnol n'avait aucune raison de rater l'immanquable pour achever les Aiglons (0-1, 48e). Largement suffisant pour envoyer le club italien en phase des poules de C1. Mais insuffisant pour leur plaisir puisque Insigne venait boucler la boucle d'un super toucher du droit en dehors de la surface à quelques instants du terme (0-2, 89e).
Rien à dire au final : Naples était bien trop fort pour l'OGC Nice. Lucien Favre pourra juste nourrir quelques regrets, d'avoir titularisé Wesley Sneijder par exemple, dans le dur physiquement et complètement transparent. Ou d'avoir laissé aussi longtemps sur la pelouse un Mario Balotteli des mauvais jours : nonchalant, nerveux et très peu altruiste...
Le joueur : Saint-Maximin, feu follet bien esseulé
Pour un homme, cette élimination est clairement cruelle. 20 ans seulement et pourtant, quel culot, quelle maturité déjà. Le virevoltant ailier niçois, Allan Saint-Maximin, a donné le tournis à la défense napolitaine pendant plus de 90 minutes. Clairement, si le Gym avait réussi à faire quelques chose, ce serait venu d'un dribble, d'un geste ou d'un raid dont il a le secret. Achetée cet été à Monaco contre un chèque de 10 millions d'euros, la jeune pépite française a énormément de talent à revendre comme il a pu le montrer ce soir, sans aucun doute le meilleur niçois. Toujours dans le sens du but, à la recherche perpétuelle de faire la différence ou de provoquer, il ne lui manquait juste un peu de lucidité au moment de faire la dernière passe ou l'ultime geste. Bref, de très bon augure pour la suite, mais il ne faudra pas que le feu follet niçois se retrouve aussi esseulé que ce soir...
Le tweet du match
Voir sur Twitter
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.