Ligue des champions : cinq raisons de s'inquiéter pour le PSG avant son match face à Arsenal
Le club de la capitale débute sa saison européenne, mardi, avec des problèmes de confiance et peu de certitudes sur son jeu.
Le Paris Saint-Germain ne tourne pas rond en ce début de saison. En difficulté dans le jeu et en manque de confiance, le PSG d'Unai Emery est sous pression avant de débuter la Ligue des champions, mardi 13 septembre, face aux Anglais d'Arsenal. Si le club de la capitale ne veut pas sombrer dans une crise automnale précoce, il devra éviter à tout prix la défaite au Parc des Princes. Problème : franceinfo a déniché cinq éléments qui ne vont pas rassurer les supporters parisiens.
1 Une confiance partie en fumée
Le contexte actuel ne prête pas à l'optimisme pour les Parisiens. Le PSG reste sur une défaite franche à Monaco (3-1) et un nul concédé dans les derniers instants, vendredi, au Parc des Princes face à Saint-Etienne (1-1). Deux matchs où le champion de France en titre a semblé fébrile.
Sur le plan comptable, il s'agit du plus mauvais départ en L1 pour le PSG depuis la saison 2012-2013. Cette année-là, les Parisiens, entraînés par Carlo Ancelotti, avaient débuté l'exercice par trois nuls et une victoire, mais ils avaient terminé l'année avec le titre en poche. Rien d'alarmant donc pour l'instant, mais ce début de championnat tranche avec l'an dernier, où le PSG avait commencé avec quatre succès d'affilée.
2Des difficultés à faire le jeu
Au-delà du plan comptable, le début de saison des Parisiens est inquiétant au niveau du contenu. L'animation de jeu du PSG est assez pauvre, preuve que les joueurs, nouveaux comme anciens, peinent à assimiler la méthode d'Unai Emery. "Je suis convaincu qu'on va s'améliorer et c'est la première opportunité de le montrer", a tenté de rassurer le successeur de Laurent Blanc en conférence de presse lundi.
Ce que je vois me plaît, je pense que l'équipe va répondre présent.
Le technicien espagnol semble encore chercher la formule gagnante. Adepte du système en 4-2-1-3, il revient ponctuellement au 4-3-3, comme lors du match contre Saint-Etienne. Selon les informations de L'Equipe, Unai Emery devrait d'ailleurs choisir cette tactique pour affronter les Gunners. Dans cette optique, il pourrait titulariser Blaise Matuidi en ailier gauche, en soutien d'Edison Cavani et d'Angel Di Maria. Un choix surprenant, vu que le milieu de l'équipe de France a peu de repères sur l'aile.
3Un problème Ben Arfa à l'horizon
Une bombe à retardement ? Le groupe du PSG retenu pour le match face à Arsenal a révélé au grand jour un malaise palpable depuis plusieurs semaines : l'absence d'Hatem Ben Arfa. La recrue estivale n'a pas été retenue pour disputer ce premier grand rendez-vous européen.
L'attaquant français peine à donner satisfaction à son entraîneur, qui l'avait d'ailleurs égratigné la semaine dernière en conférence de presse : "J’attends des performances plus élevées de sa part. Il est ici pour cela et peut le faire. J’attends qu’il soit moins personnel et plus collectif." A croire que sa performance quelconque face à Saint-Etienne vendredi a fini par avoir raison de la patience d'Unai Emery.
4Une défense incertaine
Sur le papier, Unai Emery peut se réjouir du retour de Thiago Silva. Le capitaine du PSG va pouvoir retrouver sa place dans une charnière type en compagnie de Marquinhos. Mais les deux Brésiliens sont en manque de repères. Les deux hommes n'ont pas été alignés côte à côte depuis le 21 mai, lors de la finale de la Coupe de France contre Marseille.
Pour compléter cette défense, Serge Aurier devrait prendre le couloir droit et Maxwell devrait remplacer Layvin Kurzawa, blessé. Il s'agirait de la première titularisation de Maxwell, 35 ans, depuis le début de la saison. Avec cette défense, inédite en 2016-2017, le PSG va tenter de se rassurer derrière. Un chiffre : après quatre journées de championnat, le PSG a encaissé 4 buts. L'an dernier, au même moment, il n'en avait concédé aucun.
5Un adversaire expérimenté
Si Arsenal est également encore en phase de rodage, le club londonien bénéficie d'une solide expérience au niveau européen. Les hommes d'Arsène Wenger entament leur dix-neuvième campagne en Ligue des champions. Contrairement à Paris, Arsenal bénéficie d'une dynamique positive. Les Gunners ont bien maîtrisé leur dernier match face à Southampton (2-1) avec une victoire dans le temps additionnel.
Arsène Wenger a annoncé que son équipe restera fidèle à sa philosophie de jeu offensive et il ne compte pas rester en défense en attendant de jouer en contre : "Il nous faudra jouer crânement notre jeu. Vers l'avant", a martelé le technicien français. Ce jeu offensif pourrait convenir à Unai Emery, a priori plus à l'aise avec l'idée de presser l'adversaire et contre-attaquer, que de faire le jeu.
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