Ligue des champions: Edin et Eden visent les huitièmes
. Dzeko comme Van Basten
"Dzeko m'a dit qu'il n'avait pas marqué pour se réserver pour mardi", a souri l'entraîneur de la Roma Eusebio Di Francesco, après la victoire des siens samedi contre Bologne (1-0). C'est qu'après une première saison romaine chiche en buts, le grand avant-centre bosnien marque désormais à un rythme frénétique et que les matches sans but sont devenus l'exception: 39 buts en 51 matches la saison dernière et encore sept en 12 rencontres cette année.
Le plus beau, bien sûr a été inscrit à Stamford Bridge il y a deux semaines, avec cette extraordinaire volée du gauche, qui a ramené la Roma à 2-2. Qualifié de "chef d'oeuvre" par l'attaquant de Chelsea Alvaro Morata lundi dans la Gazzetta dello Sport, ce but a même convoqué quelques vieux souvenirs du football italien. "Si je devais le comparer avec quelqu'un d'un point de vue technique, alors je dirais Van Basten, pour sa façon de frapper, pied droit, pied gauche, pour ses déplacements. Toutes proportions gardées, il me rappelle vraiment Van Basten", a en effet déclaré Di Francesco.
Le début de la collaboration entre les deux hommes n'avait pourtant pas été parfait, Dzeko regrettant en début de saison un style de jeu qui le laisse parfois très isolé en pointe. "L'année dernière, j'ai énormément marqué mais cette année ça sera plus difficile. Totti manque, mais pas que lui, Salah aussi. Lui et Nainggolan jouaient proches de moi la saison dernière, aujourd'hui mes équipiers sont plus loin", avait-il ainsi lâché. Le différend a été rapidement aplani et Dzeko s'est remis à marquer.
. Hazard à plein régime
Si le Bosnien est pour une fois resté muet ce week-end, Hazard, lui, a marqué. Et son but, le seul du match, a offert la victoire à Chelsea sur la pelouse de Bournemouth. Une nouvelle confirmation du fait que le Belge a enfin retrouvé sa forme! Fauché en plein vol avec sa sélection en juin, Hazard a mis du temps pour se remettre de sa fracture de la cheville, mais depuis fin septembre, le petit meneur de jeu carbure à plein régime.
Pas encore le niveau stratosphérique qui lui a valu d'être sélectionné, comme Dzeko, parmi les 30 finalistes pour le Ballon d'or 2017, mais l'ancien Lillois s'en rapproche à grandes enjambées. Son doublé face à la Roma au match aller était déjà un grand pas dans la bonne direction. Le milieu offensif de 26 ans a retrouvé sa touche et son sang-froid, à l'image de son but contre les Cherries, une demi-volée surpuissante et maline, trompant Begovic au premier poteau.
"Je m'entraîne dur, la blessure fait maintenant partie du passé. Je suis complètement prêt pour le prochain match", a assuré le natif de La Louvière. "Cela va être une grosse semaine pour moi, et il fallait que je conserve mon niveau de confiance, car nous avons deux gros matches, en Ligue des champions et en Premier League (contre Manchester United samedi)." "Pour lui, c'est le bon moment", lui avait lancé avec un brin de défi Antonio Conte avant le match aller, demandant ainsi à sa vedette de frapper un grand coup et de se montrer. La réponse du Belge a été jusque-là parfaite.
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