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Ligue des champions : Feyenoord-Manchester City, un match qui sent la poudre

Le 7 mai dernier, ils ont encore fait parler d'eux avec des incidents à Rotterdam autour d'un derby, dernier fait d'armes d'une longue liste : les supporters du Feyenoord ont un sale pedigree, un problème qui perdure... Le journal local Manchester Evening News s'est ému, lors du tirage au sort fin août, dans un style purement tabloïd : "Les fans de City pourraient en baver : une équipe dans une zone de guerre (Donetsk), une autre dans une ville italienne fanatique de football (Naples), où un supporter de City avait été poignardé en 2011, et la troisième connue pour ses hooligans (Rotterdam) !"
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

Les fans extrêmes du Feyenoord font partie de "La Legion", comme ils se nomment. Et des hooligans ont donc fait parler d'eux en mai après une défaite (0-3) face à l'Excelsior dans l'un des derbies de Rotterdam. Des rixes ont éclaté en centre-ville et la police anti-émeute a sorti un canon à eau pour disperser des ultras avant de procéder à une douzaine d'arrestations. La dernière fois que les suiveurs du Feyenoord se sont illustrés dans la rue dans une compétition européenne, c'était en Ligue Europa. Les deux matches des seizièmes de finale contre l'AS Rome avaient été très chauds en février 2015.

Le souvenir de février 2015...

En marge du match aller en Italie (1-1), plus de 500 supporteurs néerlandais, passablement éméchés, avaient lancé des bombes fumigènes et d'autres projectiles sur la police au milieu de la place d'Espagne, lieu emblématique de la Ville éternelle. Seize policiers avaient été blessés et vingt-trois supporteurs avaient été arrêtés. Membres du gouvernement italien et maire de la ville avaient alors exprimé leur colère à la télé et sur Twitter. Une semaine plus tard, le match retour aux Pays-Bas n'avait pas été plus calme (victoire romaine 2-1), interrompu à deux reprises en raison de jets de projectiles sur le terrain par des supporteurs néerlandais. Le jet d'une banane géante en plastique, en direction des rangs italiens, fut interprété, sur les réseaux sociaux, comme un acte à connotation raciste envers les joueurs de couleur de l'AS Rome.

2 200 fans des Citizens encadrés

Ce mercredi, la police de Rotterdam se dit sereine, sans crainte particulière, même si elle se tient prête "à gérer tout type de situation, si besoin". "Nous ne nous attendons pas à des incidents. Le dispositif policier mis en place est identique au dispositif d'application pour les matches de championnat", précise encore un porte-parole des forces de l'ordre. Manchester City précise que 2 200 supporters feront officiellement le déplacement. "Sur place à Rotterdam, nous aurons notre équipe d'assistance aux supporters, comme à chaque match de Ligue des champions, afin d'orienter les fans, de les informer sur les trajets, le stade..." a déclaré un porte-parole du club, qui n'a pas souhaité faire de commentaire sur les éventuelles mesures de sécurité.

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