Ligue des champions : L'Europe salue la performance de Neymar... et les supporters parisiens
Après trois échecs consécutifs en huitièmes, Paris s’est qualifié. Forcément, cela fait réagir les médias européens. Mais de différentes manières. Prenez l’Allemagne. On sent comme une étrange réticence à parler football ce jeudi matin dans les colonnes des journaux allemands. Il y a évidemment l’actualité du coronavirus, mais quand même…
Bild, par exemple, évoque bien « l’horreur » qu’a vécu Dortmund à Paris, mais dans un petit encart sur sa Une. Kicker souligne de son côté le « peu d’imagination » dont ont fait preuve les Borussen par rapport au match aller, remarquant qu’ils étaient venus « les mains vides devant les tribunes vides du Parc. »
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Quant à Der Spiegel, il a suffi à Paris de réaliser une performance « moyenne » pour éliminer des Borussen trop imprécis, trop peu investis. Ce serait donc moins une victoire de Paris qu’une inquiétante défaite de Dortmund.
Neymar consacré
Dans le reste de l’Europe, c’est plutôt la confrontation spectaculaire entre Liverpool et l’Atlético qui a retenu l’attention, surtout chez nos confrères britanniques. Mais tous ont visiblement apprécié la performance de Neymar. Pour The Guardian, le Brésilien « a plongé pour sauver Paris de la malédiction des huitièmes » tandis qu'en Italie, la Gazzetta Dello Sport pense que Neymar a « éteint » le prodigue norvégien Haaland. Pour le Sun, Neymar est le « héros » qui a réconcilié les supporters avec son club sur le « balcon de la folie »
Les irréductibles supporters parisiens
C’est justement ce balcon de la folie qui a semblé marquer la presse française, au-delà de la performance sportive de Paris. Ce « moment d’intense communion » pour l’Equipe, qui titre « Tous ensemble » avec une photo des célébrations d’après-match. Le quotidien sportif revient longuement sur « cette soirée qui a fini par rattraper la joie par la manche et rappeler que le bonheur vaut peu s’il n’est pas partagé ».
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De son côté, Le Monde salue « les irréductibles supporters parisiens » qui, du début à la fin, ont tout fait pour pallier la morosité du huis clos. Dans un esprit plus guerrier, Le Parisien n'hésite par à titrer « Paris libéré » en référence à la fois à la fin de la série noire des huitièmes de finale ratés et à l’ambiance réchauffée entre le PSG et ses supporters.
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