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Ligue des champions: La faillite totale des clubs anglais

La défaite de Manchester City face à Barcelone mercredi soir en huitièmes de finale retour de Ligues des champions (1-0) a mis fin à l'aventure des clubs anglais en C1 cette saison. Un échec cuisant pour la Premier League, championnat le plus fortuné au monde.
Article rédigé par franceinfo
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Vincent Kompany, le défenseur de Manchester City. (KIERAN MCMANUS / BACKPAGE IMAGES LTD)

Manchester City, Arsenal, Chelsea, ils sont tous passés à la trappe en huitièmes de finale de la Ligue des champions. Avant eux, Liverpool avait échoué à sortir de sa poule pour rejoindre le top 16 européen. Devant un tel échec, une telle impuissance étalée par les Citzens face à Barcelone (1-0) mercredi soir en rideau des huitièmes de finales ou par les Blues face à un PSG réduit à 10 à Stamford Bridge il y a une semaine, l'Angleterre blêmit. La superpuissance du football des clubs a vu sa supposée suprématie partir en lambeaux. "Et puis ils ont disparu. Le naufrage de la Premier League est complet après l'élimination de Manchester City par un Messi royal", écrivait le Daily Mail sur son site après la défaite des Citizens.

Et la sortie de route des quatre membres du Big Four en C1 ne ressemble pas à une simple sortie de route accidentelle.

Depuis trois ans, les clubs du Royaume de sa majesté n'ont atteint qu'à deux reprises les quarts de finale. Lors de l'édition 2012-2013, la Premier League avait déjà connu un zéro pointé en quarts. Dans cette histoire, le plus inquiétant est peut-être le manque de fond de jeu déployé par Chelsea ou Manchester City, les deux "monstres" actuels du football anglais qui trônent en tête du classement de la Premier League. Après son échec, déjà face à Barcelone en huitièmes de finale la saison passée, les Citizens de Yaya Touré n'ont pas réussi à franchir un cap pour éliminer le club de Lionel Messi cette année. L'entraîneur chilien Manuel Pelligrini n'a pas fait mieux que son prédécesseur argentin Roberto Mancini.

Un avenir qui s'annonce pourtant radieux

Mais la plus grosse contre-performance est celle d'Arsenal face à l'AS Monaco. L'actuel troisième de Premier League a coulé à domicile face au quatrième du championnat français. Eliminé depuis quatre ans en huitièmes de finale de la C1, les Gunners démontrent que l'on peut se maintenir sur le long terme dans le "Big Four" sans avoir le niveau pour intégrer le peloton de tête européen. 

Pourtant l'avenir s'annonce radieux pour les clubs anglais. La Premier League anglaise a annoncé en février avoir vendu des droits TV d'un montant record de 5,1 milliards de livres (6,9 milliards d'euros) aux opérateurs Sky et BT pour la période 2016-2019. Cette somme faramineuse (2,3 milliards d'euros par saison) constitue un bond de 70 % du montant des droits pour la période en cours (2013-2016), qui avaient déjà atteint un record. À l'issue de la saison 2013-2014, huit des 20 clubs les plus riches du monde étaient déjà anglais. Et cette proportion va forcément augmenter dans les prochaines années. Suffisant pour dominer l'Europe ?

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