Ligue des champions : le Bayern Munich domine l'Olympiakos et se qualifie pour les huitièmes
Le score est peu flatteur, pourtant il n'y a pas vraiment eu match mercredi, à l'Allianz Arena. Ce match entre le Bayern Munich et l'Olympiakos s'est dès l'entame transformé en en siège des Bavarois sur le but grec, jusqu'à ce que Robert Lewandowski vienne délivrer les siens après l'heure de jeu (1-0, 69e), pour marquer son quatrième but en six matches, son 21e déjà de la saison. Ivan Perišić, tout juste rentré en jeu, a alourdi l'addition (2-0, 89e).
Le Bayern - disposé en 4-2-3-1 avec Joshua Kimmich devant la défense et le quatuor Gnabry-Müller-Coman-Lewandowski devant - a longtemps balbutié son football offensif, avec notamment ses deux flèches de couloir imprécises au moment de servir le Polonais, longtemps sevré de ballons exploitables.
59e but pour Lewandowski
C'est sur une ouverture lumineuse de Kimmich, toujours aussi juste dans ses choix, que Kingsley Coman a pu centrer fort devant le but. Lewandowski, en attaquant racé, est venu presque simplement placer son tibia pour décroiser le centre tendu et tromper José Sà, pourtant auteur d'arrêts décisifs jusque-là. C'est son 59e but en Ligue des champions.
Le Français aurait même pu faire le break dans la foulée mais il s'est jeté trop tardivement devant le but vide. Tout juste rentré en jeu, Ivan Perišić est venu confirmer la mainmise bavaroise en reprenant un centre de Corentin Tolisso mal dégagé (2-0, 89e), 33 secondes seulement après son entrée en jeu.
Avec cette quatrième victoire en quatre matches, Munich continue sa balade de santé dans le groupe B et valide déjà sa qualification pour les huitièmes. Meilleure attaque de la phase de groupes (15 buts marqués pour 4 encaissés), le Bayern rallie à nouveau les huitièmes de finale, une série sans interruption depuis 2008-2009.
Ultra dominateur (70% de possession, 26 tirs à 2), ce Bayern de transition a offert une première réussie à son entraîneur intérimaire Hans-Dieter Flick, cinq jours après le limogeage de Niko Kovac. Jamais vraiment inquiété par un Olympiakos venu défendre, le Bayern a pourtant mis beaucoup de temps à se mettre à l'abri. Il faudra sans doute montrer autre chose pour le premier vrai test, samedi face au Borussia Dortmund.
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