Ligue des Champions : Marseille peut s'en vouloir
Les joueurs d'Elie Baup risquent de se repasser longtemps les nombreuses occasions qu'ils ont eu de s'imposer face à Arsenal mercredi soir.
Valbuena, Gignac, Payet, Fanni... tous ont eu l'opportunité d'ouvrir le score devant le public du Vélodrome. Sans succès. La faute à un Szczesny des grands soirs. La faute, aussi, à un manque flagrant de réalisme.
Une efficacité qui n'a pas fait défaut aux Londoniens d'Arsenal : grâce à Walcott et Ramsey, les joueurs d'Arsène Wenger se sont imposés à Marseille pour prendre la tête du groupe F, le groupe de la mort. Dans l'autre match de cette poule, Naples a battu Dortmund sur le même score (2-1).
Marseille dominateur, mais inefficace
Le début du match a cependant laissé présager d'une autre issue. Alors qu'on annonçait un Marseille dominé par l'ogre anglais, les joueurs d'Elie Baup ont été les premiers à se montrer dangereux : dès la deuxième minute, Morel sert Gignac dans l'axe qui tente une aile de pigeon, mais son geste ne trompe pas le gardien londonien.
Arsenal réagit immédiatement avec un débordement d'Özil qui s'engouffre dans la surface olympienne et sert en retrait Walcott dont la tête est dégagée par la défense marseillaise. Le ton du match est donné.
La plus grosse occasion de cette première mi-temps survient à la 21e minute, et elle est marseillaise : Payet sert Ayew, qui dévie le cuir de la tête. La balle frôle le poteau droit de Szczesny, qui n'avait pas bougé sur cette action.
A la mi-temps, Marseille mène au tirs (6 contre 4), mais aucune équipe n'est parvenue à ouvrir le score.
Walcott peut remercier Morel
L'OM entame sa seconde période comme il avait achevé la première, en se montrant très dangereux devant le but adverse. Dès le retour des vestiaires, Payet sert bien Rod Fanni. Le défenseur contrôle et enchaîne avec une volée qui frôle le poteau de Szczesny. Payet (56e, 60e), Valbuena (62e), Imbula (63e) tentent ensuite leur chance, sans parvenir à ouvrir le score.
Mais à tirer sans marquer, Marseille finit par se mettre en danger : à la 65e minute, Gibbs centre fort devant le but de Mandada. Le défenseur Jérémy Morel hésite entre dégager le ballon de la tête ou du pied, une erreur qui profite à Walcott : aux aguets dans le dos du Marseillais, l'attaquant d'Arsenal récupère le ballon et fusille Mandada (0-1).
Coup dur pour Marseille, d'autant que les Anglais doublent la mise par Ramsey (0-2, 84e). Entré en jeu à la place de Payet, Jordan Ayew sauve l'honneur des siens sur pénalty (1-2, 92e). Une maigre consolation au vue du scénario du match.
"Quand on fait une erreur, on la paie direct "
"On était bien mais ça s'est joué sur des détails. Cela tourne contre nous encore, c'est ragean t, se désolait Steve Mandada après la rencontre. On était bien en place. On pense qu'on rivalise mais quand on fait une erreur on la paie direct. "
Des erreurs qu'il ne faudra plus commettre pour la suite de la compétition : en s'inclinant dès la première journée à domicile, Marseille a grillé son joker. Dans deux semaines, les Phocéens se déplaceront à Dortmund, finaliste de la Ligue des Champions l'année dernière. Avec, déjà, l'interdiction de ramener un mauvais résultat d'Allemagne.
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