Ligue des champions : patient, le PSG domine la Real Sociedad et prend une option avant le huitième de finale retour
Une victoire qui fait du bien. Pour sa rentrée en phase à élimination directe de Ligue des champions, le Paris Saint-Germain a pris le dessus sur la Real Sociedad (2-0), mercredi 14 février, en huitièmes de finale aller. Au terme d'une soirée indécise jusqu'à l'heure de jeu, les joueurs de Luis Enrique se sont offert le droit d'envisager le match retour, dans trois semaines à Anoeta, sans un sentiment d'urgence inconfortable.
La titularisation de Kylian Mbappé y est pour beaucoup dans ce dénouement très positif. Des doutes subsistaient quant à son état de forme, une semaine après le violent tacle subi par sa cheville gauche contre Brest, mais le meilleur buteur de l’histoire du club a répondu présent. C’est lui qui a débloqué la rencontre en se montrant opportuniste au deuxième poteau après un corner d’Ousmane Dembélé dévié par Marquinhos au premier poteau (58e).
Barcola fait lever le Parc
Dans un vrai rôle d’attaquant de pointe, il s’est montré patient. Même lorsque l’équipe parisienne a commencé à ronronner en plein cœur du premier acte. Il n’a pas commis l’impair de vouloir tout faire par lui-même. Il termine la rencontre avec sept tirs (quatre de plus que tout autre joueur) et quatre des six tirs cadrés de son équipe. Si Alex Remiro, le portier de la Sociedad, n’avait pas envoyé sa frappe lointaine sur la barre, il aurait pu ajouter un 32e but (déjà) à sa collection 2023-2024 sous les couleurs du PSG.
Il se contentera d’être buteur pour la 10e fois consécutive lors d’un match de Ligue des champions joué à domicile dans la peau d’un titulaire. En plus de pouvoir compter sur la constance de son meilleur joueur (et d’une tribune Auteuil particulièrement retentissante), le Parc des Princes s’est régalé d’une première. Celle de voir le jeune Bradley Barcola inscrire le tout premier but de sa carrière en Ligue des champions en conclusion d’une de ses percées caractéristiques (70e).
A froid, le PSG pourra se satisfaire d’avoir terminé un match d’une telle importance sans le moindre but, et même sans le moindre tir cadré subi (la seule vraie frayeur aura été une frappe lointaine de Mikel Merino sur la barre à la 45e minute).
Après le mutisme (0 but en 180 minutes) lors de la double confrontation face au Bayern Munich de l’an passée, supporters et joueurs parisiens n’ont mis aucun bémol dans les célébrations d’après-match. Mais après cette communion - un brin exagérée pour les yeux les plus acerbes -, une marche reste encore à franchir à ce PSG en quête de renouveau, qui n’a plus vu les quarts de finale de C1 depuis trois ans.
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