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Ligue des Champions : pour sa première en C1, le Stade Rennais doit jouer "de manière décomplexée" selon son entraîneur Julien Stéphan

A la veille du premier match en Ligue des Champions de l'histoire du Stade Rennais avec la réception de Krasnodar (mardi, 21h), Julien Stéphan et Damien Da Silva abordent cet événement avec fierté et ambition. L'entraîneur breton invite ses joueurs à jouer libérés tout en réfutant le caractère décisif de ce premier match de poule.
Article rédigé par Vincent Daheron
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2 min
Julien Stéphan, l'entraîneur du Stade Rennais, lors de sa conférence d'avant-match. (JOEL LE GALL / MAXPPP)

Dans un Roazhon Park paré de son costume européen, Julien Stéphan et Damien Da Silva, le capitaine rennais, découvraient le charme des conférences de presse d'avant-match en Ligue des Champions, du pupitre flanqué du logo de la C1 et de la traduction (parfois très longues) des questions en russe. Une nouveauté au Stade Rennais. Mais ce n'est pas pour autant que le jeune entraîneur breton (40 ans), sourire aux lèvres, se dégonflait, lui qui ne cesse de faire franchir des paliers au club depuis son intronisation en décembre 2018. Il a martelé l'importance de jouer son propre jeu, peu importe le nom de la compétition. "On parle beaucoup de cette compétition, c'est normal que tout le monde l'attende parce que c'est la plus belle, acquiesçait-il. Les joueurs ont mérité de la vivre, il faut qu'ils en profitent du premier au dernier match, qu'on soit le plus offensif possible. On doit rester nous-mêmes dans la manière de jouer." "On arrive avec plein d'envie et d'ambition, a confirmé son capitaine Damien Da Silva, mais on a conscience de ce que demande le haut-niveau en termes de rigueur et de concentration."

"Elle est pas décisive la semaine, elle est juste palpitante"

Tombé dans un groupe relevé mais ouvert (Krasnodar, Chelsea et Séville), le Stade Rennais veut croire en ses chances de qualification a minima en huitièmes de finale de Ligue Europa. Un niveau qu'ils avaient déjà atteint en 2019. "Au Betis Séville (1/8e de finale retour de Ligue Europa en 2018), on nous voyait pas favoris, pourtant on a réussi à faire l'exploit, c'est un exploit qu'on peut encore faire en Ligue des Champions, assure Damien Da Silva. Même si c'est le niveau supérieur, on a montré qu'on en était capables."

Pour autant, Julien Stéphan et son défenseur central ont réfuté le côté décisif que représente la réception de Krasnodar, adversaire le plus abordable de son groupe. "Elle est pas décisive la semaine, elle est juste palpitante, hyper intéressante parce que c'est un premier match, a répondu spontanément Julien Stéphan. On sait l'importance mais il y aura encore quinze points à distribuer. C'est un match important mais pas décisif." "Bien évidemment que rentrer dans cette compétition à domicile, bien commencer, c'est important", a complété Damien Da Silva.

"Pas de pression négative, bien au contraire"

Mais l'importance de la rencontre n'a pas mis de pression inutile sur le défenseur central du Stade Rennais. "Je suis très excité de découvrir cette Ligue des Champions, je suis impatient mais je prends le bon côté des choses, je n'ai pas de pression négative, bien au contraire", a-t-il balayé. Damien Da Silva n'aura alors qu'à suivre les consignes de son coach, Julien Stéphan : "Je préfère qu'on reste concentré sur nous, sur notre manière de jouer. Qu'on aborde cette compétition de manière décomplexée, qu'on n'attende pas trois matches pour se libérer mais qu'on se lâche tout de suite." Le ton est donné.

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