Ligue des champions - Séville-Lyon : Bruno Genesio ne veut pas être alarmant
Après la défaite à Lorient (1-0), comment avez-vous remotivé vos joueurs ?
Bruno Genesio : "C'est naturel. Si on n'est pas motivé quand on vient jouer un match de Ligue des champions à Séville, il faut changer de métier. Même si on a perdu à Lorient, on aborde une autre compétition, la plus prestigieuse à jouer en club. (...) Les doutes, ils sont chez vous (les journalistes), pas chez nous. Bien sûr, on a concédé trois défaites en sept matches de Championnat, mais on n'a pas de doutes, on a des convictions. On a des contenus de matches intéressants, même sans les résultats. Si on n'y croit pas, il faut rester à la maison. On a un plan de jeu, une tactique, je pense que les joueurs vont être disciplinés et montrer un autre visage."
C'est votre premier vrai choc de la saison. Votre équipe est-elle prête après ses récents faux pas ?
B.G. : "On a dit beaucoup de choses sur les matches de Dijon (défaite 4-2) et Lorient qui auraient été complètement différentes si on avait été plus efficaces et si la réussite avait été de notre côté. Il n'y a pas d'alarmisme, pas d'inquiétude. On a envie d'en découdre, on a envie de s'évaluer par rapport à une très bonne équipe de Séville qui reste sur trois victoires en Europa League."
Comment vivez-vous la série de blessures qui vous a privé de votre buteur Alexandre Lacazette et s'est poursuivie samedi avec le latéral Rafael ?
B.G. : "On n'a pas plus de blessés que certaines autres équipes. Pour remplacer Rafael, j'ai mon idée, je ne vous la dirai pas mais elle est arrêtée à 90%. (...) Quant à l'absence d'+Alex+ (Lacazette), c'est un problème. C'est difficile pour l'équipe de pallier ce type d'absence. Mais c'est l'affaire de tous de marquer des buts et d'être plus efficaces, de la même manière que défensivement on est tous concernés par la récupération du ballon."
Craignez-vous cette équipe de Séville ?
B.G. : "C'est une équipe qui aime bien la possession, qui presse très haut. On a un peu les mêmes principes de jeu qu'eux. (...) Le défi pour nous est d'être capable de résister à leur pressing. Ils imposent un rythme, un gros pressing à l'adversaire et nous devons leur poser problème sur des attaques rapides, être adroits et efficaces dans la récupération du ballon."
Êtes-vous surpris par la renaissance de Samir Nasri, prêté à Séville à l'intersaison ?
B.G. : "Non, parce que c'est un joueur qui a du talent et qui s'exprime dans un autre contexte. Je n'ai pas été surpris par sa prestation samedi à Bilbao (buteur lors d'une défaite 3-1, NDLR). Mais il n'y aura pas de plan anti-Nasri. A nous de régler collectivement les différents problèmes posés par cette équipe, parce qu'il n'y a pas que lui qui est performant offensivement."
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