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Ligue des champions : terrible désillusion pour Marseille, éliminé aux tirs au but par le Panathinaïkos

Dans un match complètement fou, l'OM tenait la qualification mais s'est incliné aux tirs au but, mardi soir. Son aventure s'arrête au troisième tour préliminaire.
Article rédigé par Elio Bono, franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Matteo Guendouzi lors du match face au Panathinaïkos, mardi 15 août 2023 à Marseille. (CHRISTOPHE SIMON / AFP)

Une catastrophe. Alors que la qualification lui tendait les bras, Marseille s'est écroulé au bout des arrêts de jeu contre le Panathinaïkos et s'est finalement incliné aux tirs au but (2-1 après prolongation, 3-5 aux t.a.b.), au troisième tour préliminaire retour de Ligue des champions, mardi 15 août. Un dénouement cruel, d'autant que l'OM avait jusque-là effacé son revers de l'aller (0-1) grâce à un doublé de Pierre-Emerick Aubameyang (2e, 45e+1). 

L’OM avait habitué ses suiveurs à bien des désillusions ces dernières années, mais a encore innové dans la frustration. Celle-ci, compte tenu du scénario, mettra du temps à être digérée. Alors que le Vélodrome se préparait à fêter une qualification au forceps, un appel à la vidéo pour une main dans la surface de Matteo Guendouzi a offert une occasion inespérée au Pana de revenir. Avec sang-froid, l'entrant Fotis Ioannidis (90e+9, 2-1) a converti l'offrande.

Pas vernis par l'arbitrage

Marseille pourra toujours regretter que cette même assistance vidéo n'ait pas été convoquée quelques minutes plus tôt, pour une charge dans le dos du même Guendouzi dans la surface (90e+3), comme il pourra se demander si Ismaïla Sarr a réellement fait action de jeu sur un but refusé à Vitinha (111e). Mais l'OM a aussi eu ses torts et aurait pu s'épargner un tel scénario en maîtrisant mieux la deuxième période.

L'entame était pourtant idyllique. Après 90 secondes de jeu, la recrue Pierre-Emerick Aubameyang a converti une offrande d'Ismaïla Sarr (2e, 1-0), dribblant au passage le gardien pour ouvrir son compteur avec l'OM. Dans une première période enivrante, il a frappé une deuxième fois, coupant au premier poteau un centre de Jonathan Clauss (45e+1, 2-0). Marseille s'était trouvé un buteur, et on voyait alors mal le Pana renverser la vapeur face à cet OM déchaîné.

L'OM aurait pu plier le match plus tôt

Le score aurait même pu prendre une autre ampleur si les virevoltants Iliman Ndiaye (11e, 21e) et Ismaïla Sarr (53e, 61e) avaient conclu leurs offensives. Et puis, pensant sans doute les Grecs dans la panade, et sûrs de leurs forces, les Marseillais ont progressivement reculé. Touchés physiquement, ceux-ci ont subi plusieurs avertissements de Grecs accrocheurs à défaut d'être pleinement dangereux (76e, 77e, 85e). Ces piqûres de rappel n'ont pas suffi.

Dans une prolongation étouffante, Marseille a trouvé un second souffle et profité d'un adversaire recroquevillé sitôt son but marqué pour contrôler à nouveau le match. Mais, en dépit de plusieurs situations pour Vitinha (104e, 118e) et un but refusé à son attaquant portugais, l'OM a été poussé vers des tirs au but que son entraîneur Marcelino voulait à tout prix éviter.

La frappe manquée par le malheureux Matteo Guendouzi a conditionné les ambitions marseillaises, l'adresse des tireurs grecs (5/5 malgré l'entrée du gardien spécialiste Ruben Blanco) les a définitivement enterrées. Tombé de haut tout en ayant maîtrisé 105 des 120 minutes de jeu, Marseille devra se contenter de la Ligue Europa.

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