Ligue des champions : trop imprécis, le PSG se contente du match nul contre le PSV Eindhoven

Le club de la capitale laisse de précieux points s'envoler dans la course au Top 8 alors que son calendrier s'annonce de plus en plus corsé dans les prochaines semaines.
Article rédigé par Andréa La Perna - au Parc des Princes
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 4min
La déception de Marco Asensio après le nul concédé par le PSG face au PSV Eindhoven en Ligue des champions, le 22 octobre 2024. (FRANCK FIFE / AFP)

Opposé au PSV Eindhoven, l'un des adversaires les moins redoutables de son calendrier chargé en Ligue des champions, le Paris Saint-Germain n'a pas été capable de faire mieux qu'un match nul (1-1), mardi 22 octobre, dans son Parc des Princes. Les joueurs de Luis Enrique ont traîné ce manque d'efficacité qui les freine considérablement sur la scène européenne depuis les demi-finales contre le Borussia Dortmund au printemps dernier.

Lors de leur entrée en lice face à Gérone (1-0), la situation avait fini par se débloquer en fin de match. Cette fois, l’extrême domination dont ils ont fait preuve ne se sera jamais matérialisée (26 tirs à 8). Menés contre le cours du jeu dès la première période, ils ont évité le pire grâce à une frappe lourde et lointaine d'Achraf Hakimi au retour des vestiaires (55e). Tous les efforts consentis dans les derniers instants n’ont pas été suffisants.

Dembélé coupable

Le public du Parc a passé la soirée à se prendre la tête entre les mains, abasourdi par la succession d’occasions gâchées, jusqu’au pénalty accordé puis invalidé par la VAR à Marco Asensio en toute fin de match (90e+3). La première minute avait servi de bande-annonce à cette nouvelle soirée invraisemblable sur le plan de la finition : en position idéale au point de pénalty, Achraf Hakimi n'a déclenché aucune frappe.

Mais il n’y avait pas qu’un ou deux coupables mardi soir. Aucun des trois joueurs offensifs alignés par Luis Enrique n’échappe au constat. Au cours de la première période survolée par le PSG, chacun a eu droit à deux occasions franches. Bradley Barcola a envoyé les deux siennes en dehors du cadre (11e, 27e). Kang-In Lee a, lui, buté sur Walter Benitez, de l'extérieur de la surface (16e) et, plus tard, à bout portant (44e).

Mais l'agacement du Parc a surtout visé Ousmane Dembélé, vendangeur récidiviste. Après le un-contre-un conclu sans le moindre tir contre Gérone, l'international français a heurté la barre de plein fouet alors qu'il était seul à six mètres de la ligne (19e), avant de gâcher une situation similaire en tirant tout simplement au-dessus (30e).

A trop gâcher, Paris s'est exposé. L'ironie du sort a voulu que le PSV fasse mouche sur sa première situation. A l'origine, une perte de balle d'Ousmane Dembélé, complètement passif au moment de recevoir une passe. Derrière, Noa Lang s'est retrouvé dans sa position préférentielle, côté gauche, avec de l'espace. En repiquant, le Néerlandais a fixé Marquinhos avant de marquer sur une spéciale Mbappé, en fermant son pied (34e). Assommés, les joueurs parisiens ont mis du temps à être à nouveau capables de gagner un duel.

Le Top 8 s'éloigne

La domination parisienne est revenue en deuxième période. C’est sur l’une des situations les plus anodines, une frappe de loin pas forcément très bien placée, que Paris a paradoxalement mis fin à sa terrible disette de plus de 400 minutes sans marquer par soi-même en C1. Achraf Hakimi a mis fin à une série de 94 tirs (et 10 poteaux) sans marquer, une aberration à un tel niveau. Mais, cela n’a pas guéri le PSG, qui a continué à gâcher jusqu’à la 95e minute et une tête de Marquinhos à bout portant, sauvée par Walter Benitez sur sa ligne.

Avec seulement quatre points récoltés sur les trois premières journées de cette phase de ligue, Paris est virtuellement 17e et barragiste. Mais la moitié de la journée n’a pas encore été disputée. Dans deux semaines, le club de la capitale devra absolument réaffirmer son statut de cador européen avec une nouvelle réception, mais face à un autre grand d'Europe, l'Atlético de Madrid. Ensuite viendront le Bayern Munich ou encore Manchester City.

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