Ligue des champions : un réveil en fin de match porteur d'espoirs pour Paris
"Je pense qu’il faut retenir la fin. On a vu qu’on était capable de les mettre en difficulté." À chaud après la défaite face au Bayern Munich en huitième de finale aller de Ligue des champions, mardi 14 février, Kylian Mbappé a préféré voir le positif. Pas question de garder à l'esprit le visage montré par ses coéquipiers pendant plus d'une heure, solidaires mais terriblement inoffensifs. Le 8 mars, le club de la capitale n'aura d'autre choix que de rattraper son retard, ce qui induit forcément un changement de plan pour Christophe Galtier.
"Oui, les vingt dernières minutes donnent de l'espoir. Si nous avons la capacité d'avoir le même visage sur une heure ou une heure et quart, on pourra espérer se qualifier", a assumé l'entraîneur du PSG en conférence de presse. "C'est une double confrontation, ce soir il n'y a pas d'éliminé et il n'y a pas de qualifié", a ajouté ce dernier, qui espère retrouver de la "fraîcheur" et un effectif moins affaibli que mardi soir. Un discours qui a trouvé un écho chez Kylian Mbappé : "Tous ensemble on va pouvoir faire quelque chose de bien si on bosse bien. On n'est pas du tout abattus, on a encore toutes nos chances pour se qualifier".
Une légère frustration s'est mêlée à la satisfaction de voir Paris se réveiller en fin de match : celle de ne pas avoir vu cette équipe plus tôt, portée par Kylian Mbappé plus tôt. L'international français, "trop juste" d'après Christophe Galtier, n'a pu disputer qu'une trentaine de minutes en sortie de banc, mais a été impliqué dans tous les bons coups: deux buts refusés pour hors jeu et un duel perdu face au gardien bavarois Yann Sommer. La donne ne sera pas la même s'il est complètement rétabli de sa blessure aux ischio-jambiers. Julian Nagelsmann, l'entraîneur du Bayern Munich, a d'ailleurs dû répondre à trois questions portant sur le triple buteur de la finale de la Coupe du monde en conférence de presse. "Le PSG avec Mbappé est meilleur que sans Mbappé, a-t-il reconnu. Mais au retour on aura de bonnes idées pour le contrer et on peut leur faire mal en attaque."
La course contre-la-montre est enclenchée
Les trois semaines qui séparent l'aller du retour laissent le temps au Paris Saint-Germain de panser les blessures de ses joueurs. Mardi, Achraf Hakimi a joué avec une gêne à la cuisse et est sorti dès la mi-temps et "Marquinhos a serré les dents", a ajouté Galtier. Après deux mois d'absence, Presnel Kimpembe n'était pas encore tout à fait dans le rythme et une autre partie des joueurs faisaient leur retour alors qu'ils étaient absents quatre jours plus tôt lors de la défaite à Monaco (Lionel Messi, Fabian Ruiz...).
L'idée du coach parisien est de pouvoir compter à nouveau sur toutes ses forces vives pour rapidement travailler ce système en 4-3-3, utilisé dans la meilleure période de son équipe dans ce match aller et qui avait été lancé lors de la réception de Marseille en Ligue 1 le 16 octobre (1-0). La réception de Lille en Ligue 1 dimanche, le déplacement pour le Classique à Marseille le 26 février, la réception de Nantes le 5 mars... Il reste au Paris Saint-Germain trois tests avant de se frotter à nouveau aux Bavarois, qui n'auront pas oublié ces fameuses vingt minutes qui les ont fait vaciller.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.