Ligue des champions : vainqueur de l'Olympiakos, l'OM stoppe sa série noire
Le cauchemar s'arrête enfin pour l'OM. Il était temps, à deux journées de la fin de la phase de groupes de Ligue des champions.
Face à l'Olympiakos ce mardi, les Marseillais ont été plus entreprenants - mais pas non plus transcendants - que lors de leurs précédentes sorties européennes. Des bonnes intentions mais aussi pas mal de problèmes de coordination, notamment dans le pressing, sanctionnés par un missile de Camara dans la lucarne de Steve Mandanda à la demi-heure de jeu (0-1, 33e). Dur à encaisser, surtout sur la seule offensive ou presque des Grecs.
En deuxième période, les planètes se sont alignées et les penalties ont plu. Le premier, sur un très bon mouvement en relais de Florian Thauvin, ne souffre d'aucune contestation (1-1, 55e). Le deuxième, sur une main de Rafinha dans la surface, prête plus à polémique (on laisse le VAR seul juge) (2-1, 75e). Dans les deux cas, Dimitri Payet est venu nettoyer la lucarne gauche de Sa. Suffisant pour laver l'affront des Olympiens dans un match assez pauvre techniquement. Les dernières minutes sous tension feront craindre le pire mais le score ne bougera plus. Marseille met fin à la série noire et débloque enfin son compteur.
Payet ravive la flamme de la Ligue Europa
André Villas-Boas a-t-il trouvé la bonne formule ? En décidant de reconduire le onze titulaire le week-end dernier lors de la belle victoire face à Nantes (3-1), le technicien portugais a voulu surfer sur la mince vague de confiance emmagasinée par son groupe. Pari réussi. Son 4-2-3-1 avec Dario Benedetto en pointe et Bouba Kamara et Valentin Rongier dans l'entrejeu a fonctionné par intermittence, mais on a vu plus de choses. Derrière, les couvertures n'ont pas été parfaites non plus, loin de là, mais la charnière Duje Caleta-Car - Alvaro a redressé la barre en deuxième période. Des signaux malgré tout rassurants.
Et que dire de Dimitri Payet ? Le numéro 10 de l'OM a résumé presque à lui seul les événements de la soirée. Pas toujours brillant dans ces décisions, pas très en vue dans le premier acte, il a su tirer profit des deux opportunités qui lui ont été données pour prendre ses responsabilités. En inscrivant les deux premiers buts de sa carrière en Ligue des champions (en 20 rencontres disputées, NDLR), le meneur de jeu a non seulement fait taire les critiques, il a surtout raviver l'espoir de la C3. Car en cas de meilleur résultat que l'Olympiakos lors de la dernière journée, Marseille sera en Ligue Europa. Petit bémol : quand les Grecs recevront Porto, les coéquipiers du Réunionnais se rendront à Manchester pour défier City. Mission compliquée.
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"Si on avait montré ce visage-là depuis le début de la compétition..."
Après le coup de sifflet final au micro de RMC Sport, Dimitri Payet a expliqué la volonté de se "racheter" auprès du peuple olympien après une campagne catastrophique en C1. "On savait que le match de ce soir pouvait nous permettre de prendre trois points très importants. Cela vient aussi du match qu'on a fait samedi face à Nantes, un de nos meilleurs matches dans le contenu. On a essayé de s'appuyer là-dessus."
N'en reste pas moins un sentiment mitigé pour l'international français (38 sélections) : "on est contents, on met fin à une série noire assez longue. Mais si on avait montré ce visage-là depuis le début, on n'aurait peut-être pu prendre des points utiles et on se battrait peut-être pour autre chose aujourd'hui (...) Il y a un match à (Manchester) City et pour espérer de bonnes choses il faudra faire un résultat là-bas."
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