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Ligue des champions : victime d'insultes racistes contre Prague, Aurélien Tchouaméni veut que sa voix "soit entendue" par l'UEFA

Le milieu de terrain français avait été la cible de certains supporters tchèques, mardi, lors du 3e tour préliminaire aller de Ligue des champions entre le Sparta Prague et l'AS Monaco (0-2).

Article rédigé par franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
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Aurélien Tchouameni célèbre son but lors du match aller du troisième tour de qualification de la ligue des champions, face au Sparta, à Prague, 3 août 2021. (MARTIN DIVISEK / EPA / MAXPPP)

24 heures après, Aurélien Tchouaméni a tenu à répondre, sur les réseaux sociaux, aux insultes racistes dont il a été victime de la part de supporters tchèques, mardi 3 août, lors de la rencontre entre le Sparta Prague et l'AS Monaco (0-2).

Le milieu de terrain de 21 ans, premier buteur de ce 3e tour préliminaire aller de Ligue des champions, a été pris pour cible par plusieurs spectateurs au moment de célébrer sa réalisation. Des cris de singe ont été proférés à son encontre, ce dont il s'est logiquement plaint d'abord à son entraîneur, Niko Kovac, puis à l'arbitre de la rencontre, l'Anglais Michael Oliver. Si le protocole UEFA avait été, par la suite, mis en place - avec une annonce réalisée par le speaker du stade rappelant au public qu'en cas de nouvel incident, le match serait arrêté - des suites pourraient être données par les instances européennes après les éléments fournis par les deux clubs. Ce qui n'a pas empêché Aurélien Tchouameni de réagir, en détail, sur ses réseaux sociaux.

"C'est à notre tour d'être entendus"

Dans un long post en anglais relayé sur son compte Twitter, le joueur explique d'abord qu'il était "très heureux" de retrouver un public lors d'un match officiel, avant de revenir plus en détail sur l'incident : "Les messages de haine et les menaces de mort que j'ai reçus ne m'atteindront pas. Je ne laisserai pas la haine gagner ce jeu-là. Ceci étant dit, ce qui s'est passé hier ne devrait pas rester impuni (...) prendre position contre le racisme est facile. Agir, c'est autre chose. Hier, l'arbitre a appliqué le protocole de l'UEFA. J'ai deux questions : 1) pourquoi ne sommes-nous pas, nous joueurs qui sommes visés par ces insultes racistes, associés à la création du protocole ? 2) Pourquoi pouvons nous arrêter un match cinq minutes pour vérifier qu'un joueur était bien hors-jeu d'un centimètre et ne pas faire de même pour des chants racistes dans le stade ? Hier le caméraman du club était sur le terrain et a capté tout cela, c'était très clair et audible. Nous l'avons entendu. Maintenant c'est à notre tour d'être entendus."

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