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Lyon en quête de solutions pour affronter Séville

Avec une défaite ce week-end à Lorient lors de la 7e journée de Ligue 1 (0-1), Lyon n'a pas préparé au mieux sa rencontre de Ligue des champions ce soir contre Séville en terre andalouse. Les deux clubs sont en lutte pour la qualification pour les 8e de finale derrière la Juventus Turin, grande favorite de la poule.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
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L'attaquant de Lyon Nabil Fékir. (LOIC VENANCE / AFP)

Privé de Lacazette,  Lyon va encore devoir bricoler pour défendre sa position de leader du groupe H. Certes, face au Dinamo Zagreb, en ouverture de la C1, l'attaquant international n'était déjà pas là. Mais l'adversaire était de si faible niveau que l'équipe alignée par Bruno Genesio n'a eu aucun mal à gagner 3-0 avec le seul Maxwel Cornet en pointe, soutenu par Corentin Tolisso dans un rôle inhabituel de meneur de jeu. Heureusement, pour ce deuxième match de Ligue des champions, l'OL pourra compter sur Nabil Fékir, très en forme pour son retour après sa blessure au genou.

Le 3-5-1-1 remis en question ?

Mais l'attaque n'est pas le seul souci de Bruno Genesio. L'entraîneur de l'OL va devoir aussi faire sans arrière droit de métier, Rafael s'étant blessé samedi contre Lorient et Christophe Jallet étant touché au dos depuis plusieurs semaines. Pour palier ces absences, le polyvalent Corentin Tolisso pourrait être amené à tenir le couloir droit. A moins que Bruno Genesio ne lui préfère le jeune Jordy Gaspar.

Depuis la parenthèse de la première trêve internationale refermée, l'OL évolue dans un 3-5-1-1 qui n'est pas dans la culture du club. Ce système a plus ou moins bien fonctionné avec deux victoires contre Zagreb et Montpellier (5-1), un résultat nul à Marseille (0-0) et une défaite contre Lorient. Mais sur ces quatre matches, la valeur des oppositions peut fausser le jugement que l'on peut avoir sur la fiabilité de cette organisation. Avec l'absence de Rafael, Genesio pourrait être tenté de modifier encore son organisation, mais la disposition des joueurs sur le terrain n'est rien sans la détermination et le mental.

"Notre équipe n'a pas su se sublimer face à Lorient", avait déploré le président Jean-Michel Aulas. Problème pour les Rhodaniens : Séville va constituer une opposition autrement plus relevée que les Merlus.

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