Manchester City, une longueur de retard sur le PSG
Depuis le rachat de Manchester City par un fonds d’investissement d’Abu Dhabi en 2008, les fans des Skyblues ont retrouvé le sourire. Longtemps moqués par les rivaux de Manchester United, les Citizens ont enfin les moyens de rivaliser après plusieurs décennies compliquées. Le club dirigé par le président Khaldoon Al Mubarak dispose de liquidités importantes qui lui ont permis de recruter cher et de dépoussiérer son palmarès. Après 35 ans sans trophée, Man’City renouait avec le succès en remportant la FA Cup en 2011.
Pas champion tous les ans
L’année suivante, les Mancuniens mettaient fin à 44 ans de disette en enlevant le championnat d’Angleterre dans les arrêts de jeu du dernier match de la saison au détriment du grand rival rouge. Ils confirmaient leur statut de nouveau ténor de la Premier League en gagnant un nouveau titre de champion et une League Cup en 2014 (plus une autre en février contre Liverpool). Mais butaient toujours sur la phase de poules de la Ligue des champions, dans des groupes certes difficiles, ou dès les huitièmes de finale (contre le FC Barcelone ces deux dernières années).
Pendant ce temps-là, le Paris-Saint-Germain trustait les récompenses dans l’hexagone : quatre sacres nationaux entre 2013 et 2016, une Coupe de France et la Coupe de la Ligue à deux reprises, sous pavillon qatari. Et surtout, trois quarts de finale consécutifs dans la plus prestigieuse compétition européenne : en 2013 face à Chelsea, en 2014 et 2015 contre le Barça. Contrairement à City, le club de la capitale a déjà réalisé quelques belles performances en C1 (éliminations de Valence en 2013, exploit face à Chelsea en 2015).
Seuls 2 ou 3 joueurs seraient titulaires au PSG
Désormais Paris rayonne en Europe, rivalisant nettement mieux avec les cadors que son rival de mercredi. De l’avis de beaucoup, le PSG se classe juste derrière les favoris Barcelone, Bayern ou Real. Au même niveau que l’Atlético et surtout devant la Juventus, Chelsea, Benfica ou… Manchester City, un adversaire prestigieux mais abordable sur le papier. Si l’on excepte Aguero, De Bruyne et peut-être Silva, sachant que Yaya Touré fait son âge, et que Kompany et Sterling sont blessés, combien de joueurs dirigés par Manuel Pellegrini auraient leur place dans le 11 de Laurent Blanc ?
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L’autre club de Manchester se rêve pourtant un destin à la Chelsea. Un retour en grâce après une longue traversée du désert et un triomphe européen quelques années après la reprise du club. Grosse différence avec le PSG : City n’est pas certain de re-goûter aux joies de la Ligue des champions la saison prochaine (4e à l’issue de la 32e journée, il ne compte qu’un petit point d’avance sur Manchester United). Une non-qualification pour l’épreuve reine serait un fâcheux contretemps pour la future équipe de Pepe Guardiola. Nettement plus dommageable qu’une sortie de route devant Paris.
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