Ne pas dilapider le crédit lyonnais
Lyon veut faire fructifier son compte en Suisse. Certes, le butin amassé lors du match aller n'est pas bien épais mais il pourrait bien prendre de la valeur dans les prochaines semaines si les hommes de Rémi Garde franchissent l'obstacle Grasshoper. Toutefois, même en cas de qualification aux dépens des Zurichois, la course à la lucrative Ligue des Champions ne serait pas terminée pour autant puisque le club de Jean-Michel Aulas devrait alors passer encore un tour de barrage (20-21 août, 27-28 août) pour tenter de retrouver la phase de poules après un an d'absence. On n'en est pas là. Car si le score de 1-0 du match aller va certainement obliger les Suisses à se découvrir et à s'exposer aux contres lyonnais, la physionomie de ce premier affrontement avait laissé planer quelques incertitudes quant à l'état de forme des Gones. Des incertitudes somme toute logique puisque l'OL n'a toujours pas démarré sa saison en Ligue 1 tandis que le Grasshoper a déjà disputé 4 rencontres de championnat. Les Zurichois, après un nul à Lausanne samedi, pointent actuellement à la 4e place du classement.
Dominés dans l'engagement physique pendant ce premier round, les partenaires de Grenier avaient fini par se sortir du piège grâce à un but de Milan Bisevac. Ce qui faisait dire à Rémi Garde après le match que la balance penchait dans le camp de son équipe. "Nous sommes à mi-chemin, mais quand on ne prend pas de but à domicile, c'est toujours important. Nous n'avons pas été trop mis en danger dans le jeu. Cela ne sera pas simple mais je pense néanmoins que nous avons les cartes en mains pour nous qualifier là-bas". Pour cela, l'entraîneur de l'OL devra faire sans son arrière gauche Mouhamadou Dabo, blessé à une cuisse. Et Henri Bedimo, autre défenseur latéral, recruté la semaine dernière en provenance de Montpellier, n'est pas qualifié pour ce match retour, car il ne faisait pas partie du club à la date de l'aller.
La jurisprudence Nicosie
Un léger avantage après la première manche, un effectif peu décimé par les blessures, des matchs amicaux plutôt concluants, presque tous les voyants sont au vert pour Lyon. Les statistiques aussi puisque l'OL, dans son histoire européenne, s'est qualifié 11 fois sur 12 après avoir gagné 1-0 à l'aller dans une double confrontation à élimination directe. Le seul échec, en revanche, a été retentissant et il est encore dans toutes les têtes des supporters lyonnais. Après avoir gagné 1-0 à Gerland contre les Chypriotes d'Apoel Nicosie en huitièmes de finale aller de la Ligue des Champions 2011-2012, l'OL s'était incliné sur le même score au retour et avait été éliminé aux tirs au but par un adversaire présumé moins fort. L'OL ne veut certainement pas revivre ce trauma une seconde fois...
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