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"On ne va pas laisser tomber notre équipe" : avant le match entre Lyon et la Juventus Turin, le coronavirus Covid-19 ne décourage pas les supporters

Près de 3 000 supporters italiens sont attendus à Lyon pour le match OL-Juventus, un match de 8e de finale de la Ligue des champions. Aucune mesure spécifique n'a été prise.

Article rédigé par Mathilde Imberty
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Le Groupama Stadium de Lyon, à Décines (photo prise le 7 janvier 2016). (PHILIPPE DESMAZES / AFP)

"Je suis d'accord pour interdire là où il y a des foyers de contagion, mais ici, ce n'est pas la peine ! Si la France commence elle-aussi à interdire les matchs...", lâche Antonio, soulagé. Ce supporter a parcouru plus de 1 000 kilomètres depuis les Pouilles, dans le sud de l'Italie, pour venir encourager la Juventus Turin face à l'Olympique lyonnais, mercredi 26 février, en 8e de finale de Ligue des champions.

L'affiche est maintenue malgré le coronavirus Covid-19 qui se propage dans le nord de l'Italie. Les maires des communes les plus proches du stade, Décines et Meyzieu (Rhône) ont réclamé l'annulation du déplacement de ces quelques 2 800 supporters, mais aucune mesure spécifique n'est en vigueur.

"Je reste serein et je ne veux penser qu'au match"

Tous les billets pour cette rencontre ont été vendus, et parmi les supporters, il y aura les amis d'Andréa, restaurateur à Lyon : "Je viens de la zone de Turin et c'est une zone concernée, cela fait un peu peur. J'ai beaucoup d'amis qui viennent pour voir le match. À mon avis, ça va se jouer tranquillement et il n'y aura pas de problème."

Certains sont un peu plus perplexes. Vincenzo s'est rendu à Lyon en voiture avec quatre de ses amis : "Mes copains ont peur que l'on nous arrête à la frontière et qu'on nous fasse repartir en arrière. On est un peu en panique en Italie, les supermarchés sont dévalisés, on ne trouve plus de masque en pharmacie. Mais je reste serein et je ne veux penser qu'au match. On ne va quand même pas laisser tomber notre équipe !"

Le match retour à Turin, prévu le 17 mars, est en revanche menacé. Ces jours-ci, les affiches dans le nord de l'Italie se jouent à huis-clos ou sont carrément annulées.

Le reportage de franceinfo

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