Paris tient vraiment à son fauteuil
La finale du groupe F aura bien lieu. Dans quinze jours, le PSG ira à Barcelone pour défendre sa première place. Ce si précieux fauteuil qui lui assurerait un 8e de finale plus clément. Et qui, par ricochet, dégagerait son horizon printanier en Ligue des champions. Le 10 décembre, donc, à l’heure de fouler la pelouse du Camp Nou, les Parisiens se présenteront avec un point d’avance sur leur rival blaugrana, lequel a fait le job à Nicosie (0-4). Autrement dit, l’équipe de Laurent Blanc pourra se contenter de ne pas trébucher sur le tapis catalan. Facile à dire...
Pour s’offrir un tel luxe, le PSG a fait ce qu’il fallait, mardi soir : venir à bout de l’Ajax Amsterdam, au Parc des Princes (3-1). A regarder le tableau d’affichage, Paris n’a pas trop forcé. En réalité, il s’est fait peur. Heureusement pour lui, Zlatan Ibrahimovic a réendossé son costume de buteur. Tandis qu’Edinson Cavani a signé un doublé. Mine de rien, le Matador uruguayen rapporte gros en Ligue des champions. C’est déjà lui qui avait arraché le nul à Amsterdam (1-1), le 17 septembre. C’est encore lui qui avait offert six points lors de la double-confrontation face à Nicosie (0-1, 1-0).
Ibra se remet à marquer
Pour ouvrir le score, Cavani n’a eu qu’à finir le travail initié par Ibrahimovic et relayé par Lavezzi (1-0, 33e). A cet instant, le PSG sortait à peine la tête de l’eau. Et Lavezzi venait tout juste de perdre un premier duel devant Cillessen (24e). Mais qu’on ne s’y trompe pas : durant la première demi-heure, Paris a couru comme rarement après le ballon, trimbalé par la maîtrise néerlandaise. Le poids des absences de Thiago Motta et de Marco Verratti, sans doute…
En bons gestionnaires qu’ils ne sont pas, les Parisiens se sont évertués à préserver leur maigre avantage en seconde période. Résultat : le PSG a craqué sur la toute première occasion néerlandaise. Davy Klaassen a profité de l’absence de Thiago Silva pour se faufiler entre David Luiz et Adrian Rabiot. Sa tête plongeante n’a laissé aucune chance à Salvatore Sirigu (1-1, 67e). Le spectre d’un ultime match à couteaux tirés a aussitôt plané au-dessus des têtes parisiennes. Dans le dernier quart d’heure, Zlatan Ibrahimovic himself s’est chargé de chasser les fantômes et ses propres démons. Son enchaînement, superbe, a mis un terme à près de trois mois de disette (2-1, 78e). Cavani a tué tout suspense cinq minutes plus tard (3-1, 83e). Mais LA bonne nouvelle de la soirée est ailleurs : le talon d'Ibra va mieux. Voilà qui tombe à pic : dans deux semaines, Paris aura besoin de lui pour tenir le choc au Camp Nou.
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