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Pour Mourinho, un 8e de finale face au PSG serait plus "facile" que contre Bâle

Fraîchement qualifié pour les 8es de finale de la Ligue des champions, José Mourinho ne cache pas sa préférence avant le tirage au sort de lundi : l’entraîneur de Chelsea aimerait mieux tomber sur le Paris Saint-Germain, qu’il avait éliminé en quarts la saison dernière, que le FC Bâle, bourreau de Liverpool. Au risque de titiller la troupe de Laurent Blanc.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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Laurent Blanc observe, José Mourinho s'agite (FRANCK FIFE / AFP)

José Mourinho n’est jamais à une provocation près. Jeudi, l’entraîneur de Chelsea en a dégainée une nouvelle, dont il a le secret. Et pas sûr qu’elle fasse plaisir au PSG. "Paris, ce serait bien, parce que c’est un déplacement facile pour nous et pour nos supporters."

Dit comme ça, Laurent Blanc et ses joueurs, ont de quoi être piqués dans leur orgueil. Eux qui avaient été sortis par les Blues l’an dernier, en quart de finale de cette même Ligue des champions (3-1, 2-0). Pour s’être incliné à Barcelone (3-1) et ne pas avoir préservé jusqu’au bout sa première place du groupe F, le club parisien sait qu’il héritera d’un gros morceau lundi, lors du tirage au sort des 8es. Et Chelsea, qui a dominé le groupe G, pourrait être celui-là.

"Les gens peuvent penser que Bâle est l’adversaire idéal"

Cette perspective d’un court déplacement dans la capitale française, avec match retour à Stamford Bridge, ne déplairait pas à Mourinho. "Ce serait pas mal." Même mieux que le FC Bâle, autre adversaire potentiel du leader de Premier League. "Les gens peuvent penser que Bâle est l’adversaire idéal, mais nous avons perdu deux fois contre eux l’année dernière, met en garde The Happy One. Et ils ont battu Liverpool cette saison, Manchester United précédemment."
 
Maintenant que la phase de poules est bouclée, le technicien portugais n’a qu’une hâte : rentrer dans le vif du sujet, dans ces double-confrontations à élimination directe. "Toutes les équipes qui veulent gagner la compétition sont en lice. La vraie Ligue des champions commence." Qu’ils croisent la route de Paris, de Bâle, de la Juve, du Bayer Leverkusen ou du Shakhtar Donetsk, les Blues savent déjà que "tout le monde sera difficile à jouer". A écouter Mourinho, Paris le serait un peu moins que les autres.

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