Propos racistes supposés d'un arbitre : "C'est un point qui n'est pas abordé dans le règlement, c'est un fait unique", réagit l'ancien arbitre Joël Quiniou
La rencontre entre le PSG et le Basaksehir Istanbu a été interrompu après des accusations de racisme visant le quatrième arbitre.
Le match de Ligue des champions entre le PSG et les Turcs de Basaksehir Istanbul a été interrompu à la 14e minute mardi 8 décembre et les joueurs sont rentrés au vestiaire après un incident supposé raciste impliquant le quatrième arbitre de la rencontre.
"On ne parle pas de blanc ou de noir"
"C'est un point qui n'est pas abordé dans le règlement. On parle d'attitude, de propos racistes tenus par les joueurs, les entraîneurs, les dirigeants voire par le public, mais en ce qui concerne un arbitre, c'est un fait unique", a expliqué, sur franceinfo, l'ancien arbitre international français Joël Quiniou.
"Un arbitre est là pour appliquer les règles, il doit avoir un comportement irréprochable. On ne peut pas accepter, admettre qu'un arbitre puisse tenir des propos racistes. Si ces propos sont avérés, c'est quelque chose d'unique et ça me laisse pantois", a poursuivi Joël Quiniou.
Un arbitre qui peut se permettre de tenir des propos aussi scandaleux, ça n'a pas de nom et je suis vraiment très ému. On ne peut pas l'accepter.
Joël Quiniou, ancien arbitre internationalà franceinfo
"On ne parle pas d'un joueur noir sur un terrain, on parle d'un joueur, d'un entraîneur, on ne parle pas de blanc ou de noir", a affirmé l'ancien arbitre.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.